Nul ne sait exactement ce qui s’est passé dans le désert. Nul ne sait quelles paroles les dieux susurrèrent à la caravane des exilés, ni ce qui la décida à revenir vers la société des vivants après tant d’années. Cependant, nul n'ignore que leur retour se fit en grande pompe.

Ils bâtirent une immense pyramide vouée au culte des dieux, l’entourèrent de phares et de flambeaux et y sacrifièrent encens et animaux sept jours de suite. Enfin, considérant le lieu sanctifié, ils annoncèrent la fondation de la Croix du Sud, nouveau siège spirituel du monde, et intronisèrent Sainte-Maude Sainte Vivante, femme Exaltée et Papesse des cinq dieux.

Derrière les déclarations pompeuses se cachaient cependant des actions concrètes, et la petite fourmilière des fidèles, puis des pèlerins les ayant rejoints, permis l’édification d’une cité aux ambitions claires : honorer les dieux. Régir la vie spirituelle. Enrichir les rites du Saint-Siège des apprentissages des autres, et défendre la foi. Une cité se voulant comme un paradis terrestre, régie par une administration complexe et au fanatisme redoutable. Les dieux, assurément, animent leurs âmes.

– Le Saint-Siège est une théocratie très hiérarchisée et organisée. Chaque Dieu y est l’objet d’un culte organisé par sa propre Église, suivant ses propres rite mais soumise à l’administration complexe voir byzantine du Saint-Siège, à la tête de laquelle se trouve Sainte-Maude et ses principaux sergents. Si les affaires "temporelles" (communes, terrestres) sont gérées de façon relativement démocratique par des individus élus par la population (au sein de listes établies par le clergé), les affaires spirituelles (religieuses, mais donc aussi gouvernementales et militaires) sont soumises à une administration rigide, dont les membres tendent à entretenir des rivalités secrètes et à concourir pour l’approbation de leurs supérieurs. Pour autant de nombreux cultes légaux prospèrent selon la doctrine de l'œcuménisme, assurant à chaque culte vénérant les dieux le droit d'exister et de voir ses principes sauvegardés.

Rapport aux autres races :
La loi du Saint-Siège punie très sévèrement le racisme : chaque Dieu ayant participé à la création d'une ou plusieurs races, les formes les plus ouvertes de discrimination sont traitées comme des sacrilèges, tombant sous le coup de la loi religieuse. De plus, les objectifs évangélistes du Saint-Siège poussent ses Églises à accepter des adorateurs mais aussi des prêtres et des administrateurs issus de chaque espèce, y compris celles que leurs dieux titulaires n'apprécient pas.

Rapport aux dieux :
Une certaine liberté de culte existe en pratique, tant que les évènements religieux sont régis par des prêtres issus des églises du Saint-Siège. Pendant de nombreuses années la déesse Solweig fut favorisée en vertu de l’héritage de Sanctuarium. Cependant, il se dit que c’est Libra, dieu de la mort, qui susurre désormais à l’oreille de Sainte-Maude, poussant une part importante de la population à rejoindre le culte du plus jeune des dieux.

Taps fait l'objet d'un traitement un peu particulier : ses adorateurs sont surveillés avec attention par l’Inquisition dont la hiérarchie craint que des Sentinelles n’existent encore et ne cherchent à nuire au Saint-Siège. Dans les faits, cependant, son culte est tout à fait tolérée.

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Le Saint-Siège est une faction au Rp religieux et impérial, honorant l'ensemble des dieux et mettant l'accent sur son organisation. En termes HRP il se veut organisé de façon beaucoup plus démocratique qu’il ne l’est en Rp. Avec des prises de décisions et des propositions individuelles, des postes se répartissant selon les préférences de chacun et de la bonne volonté pour aider les nouveaux joueurs.