« Ce qui est à toi est à moi »
La ville d'Ubar est l'une des plus anciennes du désert. Les historiens obséquieux aiment à dire qu'il s'agit de "la première cité" tandis que d'autres, plus taquins, considèrent que le terme est bien ronflant pour décrire un amas de tentes et de taudis. Détruite, reconstruite, déplacée au gré de l'histoire, elle remonte aux premières guerres divines entre Taps et Valdania quand cette dernière bénit la ville et ses habitants afin de les gagner à sa cause.
Plutôt qu'une nation homogène il s'agit du regroupement de plusieurs troupes mercenaires, tribus nomades et clans pirates unis par un mépris commun pour l'autorité et la vie sédentaire. La liberté fait lieu de vertu cardinale à Ubar et chacun n'y possède que le pouvoir que les autres veulent bien lui accorder. Pour les nouveaux arrivants l'acceptation est rapide, pour les inadaptés le lynchage est inévitable.
Fatalement ce genre de population ne permit jamais à la ville de produire grand chose. Par ordre d'importance, ses principales exportations sont les dromadaires, le rhum de cactus et la violence. Que ce soit en tant que mercenaire ou que pillards les hommes d'Ubar trouvent généralement leur subsistance dans les poches d'un autre.
Les sédentaire d'Ubar se composent principalement de prêtres, de chef tribaux et de forgerons. Ils défendent la ville et ses richesses en attendant le retour des troupes nomades. Ces dernières ne rentrent que rarement pour dilapider leur butin et se réapprovisionner.
À l'exception du culte de Taps toutes les religions sont acceptées à Ubar. En parallèle des courants majeurs de chaque dieu on y trouve aussi différentes sectes et cabales interdites partout ailleurs. La foi rudimentaire des pirates est à peine célébrée et ce vivier de fanatisme reste, pour l'heure, anecdotique.
"Ubar n'a pas de chef" disaient autrefois les fondateurs. Mais les temps comme les gens changent et la hiérarchie pirate est aujourd'hui bien plus stricte que dans ses jeunes années. Les membres les plus illustres possèdent une influence peu commune sur leurs confrères et dans la fièvre des votes à main levée, malheur à celui qui lèvera la sienne au mauvais moment.
Ubar et la foi :
Les habitants d'Ubar vénèrent le même panthéon que le reste du désert.
L'absence d'une autorité religieuse quelconque encourage cependant un certain révisionnisme qui n'est pas toujours du goût des adeptes plus orthodoxes venu d'autres clans.
Valdania
Sainte patronne d'Ubar. L'eau qu'elle offrit permit la survie et la prospérité de ses habitants.
Sa guerre sainte est aussi celle des pirates. Le rejet des nains et des adeptes de Taps sont des préceptes martelés depuis des décennies par ses prêtres.
Libra
Jeune dieu apprécié des guerriers autant chez les pillards que chez les défenseurs.
Les haruspices de Libra lisent les présages dans les tripes de scorpions, administrent les rites funéraires et bannissent les âmes des ennemis tombés au combat. Sans être aussi influent que Valdania le dieu est l'un des plus populaire d'Ubar.
Solweig
De tous les dieux Solweig est largement la plus difficile à détester. Ses rites un peu chiches sont rarement à la hauteur de sa vraie popularité.
Yourick
Les pirates, esprits pragmatiques, sont peu intéressés par les innovations grandiloquentes.
Yourick possède chez eux peu d'adepte et les rites qui lui sont consacrés sont minimum.
Taps
Le culte de Taps est prohibé à Ubar et ses adeptes sont durement persécutés. Afin d'échapper aux châtiments toujours plus sévères, certaines sectes se sont créées autour d'un aspect secondaire de Valdania : la "dame aux clepsydres".
Cette déformation grotesque du culte de Taps plu suffisamment pour être autorisé à subsister et certains la reconnaissaient désormais comme une vraie branche du culte de Valdania.
Ubar et la race :
Les nains
Le culte de Valdania réprouva violemment les nains au court de l'histoire. Si quelques noms illustres parvinrent tout de même à se faire accepter, la majorité est condamnée à vivre en marge de la ville, dans des habitations de fortune.