D’un geste décidé, la protectrice du Hameau termine de fixer l’affichette qu’elle est venue accrocher à la pyramide blanche, bien en vue de tous ceux qui passeraient par là. Un petit groupe hétéroclite constitué de représentants de plusieurs clans est venu la trouver, il y a quelques jours, pour solliciter son intermédiaire dans plusieurs… transactions financières.

Et s’il plaît à la valkyrie de protéger les faibles et les perdus, il lui plaît également de garder un œil sur le crime organisé du désert. Aussi a-t-elle accepté la demande, puis est venue fixer la brochure de présentation de ce petit gang, avant de s’en retourner au Hameau d’un pas serein.

Elle guettera son courrier avec attention, désormais.

Altaïr avait eu vent de ce message placardé aux yeux de tous. Très rapidement le conseil dû se réunir pour se concerter, pour prendre une décision, et c'est ainsi que le Prince du Nord trancha, et ce sera lourd de conséquence.

La Sénéchal d'Altaïr rédigea donc le décret, et envoyait un messager en placarder une copie sous la présentation de cette ordre mystérieux, et également chacun des chefs de clan en recevait une.

TOUR 127

[Posté pour un scorpion qui tient à rester anonyme.]

TOUR 131

[Posté pour un scorpion qui tient à rester anonyme.]

Dans les profondeurs de la nuit du désert, une silhouette éthérée se dessinait, aussi impalpable qu'un songe. L'assassin, une entité dont le nom suscitait à la fois terreur et admiration, avait un nouvel objectif. Son adversaire : Efiossa du clan de l'Oasis, un combattant aussi admiré pour sa beauté que redouté pour sa compétence.

Dans l'isolement tranquille d'un sentier du désert, Efiossa avançait, ignorant que son destin l'avait déjà rattrapé. Son moment de vérité arriva avec l'implacabilité d'un orage dans le désert.

Surgissant de l'obscurité, l'assassin attaqua, un tourbillon silencieux dans le calme désertique. Sa lame dansait sous le clair de lune, ses mouvements étaient d'une telle fluidité, d'une telle précision qu'ils semblaient appartenir à un autre monde. Efiossa, pourtant, n'était pas une proie facile. Son acier répondit, étincelant alors qu'il se défendait et contre-attaquait, transformant la confrontation initiale en un duel effréné.

Le combat qui s'ensuivit était un ballet de maîtrise et de technique, une danse mortelle où chaque pas, chaque mouvement, chaque attaque reflétait la supériorité des deux combattants. Mais l'assassin, aussi insaisissable et déterminé que le vent du désert, resta imperturbable.

Dans le tumulte du combat, l'assassin déploya alors sa botte secrète, une technique d'estoc rapide et impitoyable, apprise dans les profondeurs de son mystérieux ordre. Sa lame, guidée par une précision surnaturelle, trouva le cœur d'Efiossa.

La surprise se peignit sur le visage d'Efiossa alors qu'il s'effondrait sur le sable, l'assassin restant debout, une figure sombre et imposante sous le voile de la lune. Pas d'émotion dans ses yeux, juste la froide satisfaction d'un travail accompli. Puis il dépose sur le corps un message scellé, contenant la revendication émise par le commanditaire de l'exécution.

Se dissolvant dans les ombres comme un murmure du vent, l'assassin laissa derrière lui le corps sans vie d'Efiossa. Son habileté, sa discrétion et son professionnalisme étaient autant palpables dans sa retraite que dans la mort qu'il avait apportée. Une nouvelle proie était tombée, une autre mission accomplie dans l'implacable cycle de la mort.

TOUR 132

[Posté pour un scorpion qui tient à rester anonyme.]

Au zénith du jour, sous un soleil de plomb qui transformait le désert en un enfer de sable, un nouvel objectif attendait l'assassin. Une cible au nom de Gasparopods, une vampire haïe de tous. Trois contrats d'affilée, une fatigue qui pesait sur lui, mais une résolution inébranlable.

A ses côtés, une figure terrifiante : Ortanko le Fléau, une ombre vampire appartenant au clan d'Ubar. Le fléau, un adversaire redoutable que l'assassin n'avait pas l'intention de défier aujourd'hui. Heureusement, le destin lui sourit. Ortanko, dans une insouciance imprudente, s'éloigna, parti se soulager derrière une dune.

C'était le moment. L'assassin se fondit dans les mirages de la chaleur, s'approchant de sa cible. Il frappa d'une rapidité extraordinaire, sa lame s'enfonçant dans la mâchoire inférieure de Gasparopods, tranchant sa langue. Enfin, elle était réduite au silence.

Une joie cruelle et inhabituelle se glissa dans le cœur de l'assassin. Le contrat exigeait que la cible souffre, et il avait l'intention de s'appliquer. Les coups de lame tombèrent, lents, délibérés, chaque incision une agonie éternisée sous le soleil impitoyable du désert.

Gasparopods répliqua, hurlant des insultes dans un langage oublié, chaque parole devenant un gémissement incohérent alors qu'elle se vidait de son sang. L'assassin continua, impassible, lacérant sa victime jusqu'à ce qu'elle ne soit plus qu'une masse pitoyable, rampant dans un mélange de sable et de sang.

Quand enfin il trancha ses tendons, Gasparopods ne put que ramper impuissamment, ses derniers gémissements se mêlant au vent brûlant du désert. Les yeux de la vampire étaient écarquillés vers le ciel implacable, son dernier souffle un râle silencieux perdu dans l'immensité torride.

En invoquant la rune de mort de Libra, l'assassin renvoya le corps démembré de Gasparopods à la pyramide blanche. Il contempla un moment le résultat de son œuvre, son souhait le plus profond étant que la pyramide ne permettrait pas à une telle nuisance de revenir hanter Terra. Qu'elle repose en paix, loin de toute réincarnation possible.

Son travail achevé, il disparut, se fondant dans les mirages d'un désert transformé en enfer. Au loin, la silhouette menaçante d'Ortanko émergeait de derrière une dune, trop tard. Une légère brise emporta les dernières traces du combat, laissant derrière elle une terrifiante réalité. Personne n'était à l'abri de l'Ordre du Scorpion, personne ne savait quand ils pourraient devenir la prochaine cible. Dans le silence du désert, l'assassin avait laissé une promesse : dorénavant la crainte devrait habiter le cœur de tous.

La rumeur ne l’avait pas vu venir, pourtant il était là. Assis tranquillement à l’ombre de la grande pyramide, il attendait patiemment qu’un corbeau ou qu’un coursier lui apporte un message.

Akarava était grand et longiligne. Il était encapuchonné d’une cape foncé à l’aspect vétuste. Des bottes de cuir épais rehaussés par des rivets en métal doré et des gants de cuirs limés par le temps complétaient le tableau. On apercevait de son anatomie deux yeux luisants. Le genre de regard qui te transperce de part en part et fait redresser les poils du dos.

Le marionnettiste était arrivé sur Terra et plus personne n’était désormais à l’abri de ses scorpions.

Tapis dans l’ombre, les scorpions chassent. Plusieurs contrats sont ouverts.

Le vieux Akarava était assis à l’ombre d’un arbre près de l’oasis de la zone neutre. Il ne bougeait pas depuis plusieurs jours. Il méditait . Il méditait tellement que certains croyaient qu’il était mort… mais personne n’osait trop s’approcher de lui pour voir s’il respirait encore.

D’un seul coup, il ouvrit les yeux et les tourna vers le ciel. On aperçu alors une vielle corneille déplumé qui volait tant bien que mal et qui fini par se poser sur l’épaule d’Akarava.

Le maître scorpion décrocha le bout de papier accroché sur la patte de l’animal et se dirigea vers le tableau d’information près de la grande pyramide.

Il écrit ceci :

Mais qui sera le prochain ?

Au supposé scorpion Ortanko, on n'attaque pas la grande prêtresse de libra impunément sache le. C'est ainsi que l'équilibre de nos forces s'est instauré pour un combat juste duquel tu es sorti perdant, dépouillé, mort et a la pyramide comme le souhaite la divinité. Bonne nuit ubar

J'ai une tête de scorpion ? Tu m'a contré 8 fois sur 9 c'est quoi ça 🤣🤣🤣🤣

c'est de l'équilibre xD