
Depuis plusieurs mois déjà, Ubar était devenue bien silencieuse.
Fini l’agitation des retours de pillages où chacun essaie de refourguer ses trouvailles pour quelques pièces.
Fini les chants d’ivresses qui s’envolent aux détours de la taverne.
Le Sir était l’un des derniers à quitter la ville.
Nostalgiques ? Non Ubar était avant tout une façon de vivre. Une résistance dans ce monde où chacun croyait détenir la juste façon de concevoir la vie… enfin surtout la tienne.
Il était temps que le désert reprenne ses droits et les vautour ne manquerait pas de s’amasser à ses portes.
Le Sir n’emporta presque rien.
Une bonbonne de rhum cuvée « La Matriarche » et une hache.
Il ne prit pas la peine de fermer la porte de l’enceinte de la ville en partant. A quoi bon ? Il ne restait rien. Chaque pirate avait pris un sa part en partant.
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