[HRP] Faisant suite au Saccage de Polaris [/HRP]

La guerre était terminé, l'alliance d'Ubar et d'Altaïr uni sous la même bannière, l'étendard de la punition que méritait la ville de Polaris et ses dirigeants. L'organisation conjointe, cette synergie parfaite entre les pirates, et les anciens pirates maintenant Prince du Nord n'avait laissé aucune chance aux défenseurs.

Sur le chemin du retour, les troupes festoyaient un peu trop aux yeux de Mayfair, et elle perdait du temps, bien trop de temps. Yanemir, prisonnier de guerre marchait derrière elle l'air dépité...c'est normal en même temps ! ... A force de piétiner, et non d'avancer, la vampire donnait des instructions, les ultimes ordres de cette campagne en tant que commandante de cette opération.

Bien, je vais continuer seule le chemin vers la cité. Nous avons le retour des héros à préparer.

Duchesse Faïre, la troupe à vos ordres. Le prisonnier vous voyez ? Il est entier, en partait état ? Je veux qu'il soit dans sa cellule dans cet état.

Bien évidemment, le Prince était la, mais jamais il ne s'abaisserait à une tâche aussi insignifiante ! C'est le Prince quoi...

La Sénéchal se mettait en marche forcée, ayant retirée le haut de sa tenue de combat, ne laissant que sa chemise, simplement accompagnée de sa fidèle louve en direction d'Altaïr. Enfin seule, elle pouvait laisser exprimer ses sensations et expulser le stress de tout ce qu'il venait de se passer. Par moment, le souffle coupé elle se jetait à genou pour prendre de grandes inspirations. Maya derrière elle venait la câliner doucement et lentement avec son museau pour l'aider.

Jamais Mayfair n'avait eu une mission si intense avec tant de responsabilités et de morts.

Quelques grandes respirations, deux trois bonnes gifles et une douce pensée plus tard, elle reprenait son chemin en direction de la ville, d'autres missions l'attendaient.

La ville était en vue, l'effervescence était toujours la même, les chantiers des quartiers encore en travaux se construisaient vite et tous s'arrêtaient de travailler, en voyant la Sénéchal seule, et visiblement pas très en forme, l'inquiétude naissait dans les esprits des vampires de la cité.

Mayfair relevait la tête, lentement, avec un sourire sournois aux lèvres.

Evidemment, tu en doutais ?

A présent, la nouvelle se répandait très rapidement dans la ville et la population laissait éclater sa joie à travers des chants, des cries et la fête allait bientôt commencer.

Encore trop oppressée, la Sénéchal traversait la ville d'un pas rapide jusque dans son manoir.

Elle était seule, enfin seule, et tristement seule aussi. Elle s'allongeait sur sa méridienne, croisant les bras derrière la tête, et croisant les pieds de l'autre coté. Elle laissait tomber un grand soufflement en fixant son plafond.

Elle avait suffisamment de temps d'avance sur la troupe pour s'autoriser un instant de repos, elle fermait les yeux, et revoyant quelques scènes, dont son combat, quelques perles de larmes coulaient le long de sa joue.

Une petite heure s'était passer, il était temps d'organiser le retour des combattants, Mayfair se rendait au niveau de la porte OUEST et convoquait les comtes de quartier. Elle ordonnait quelque chose de bien précis, elle voulait qu'une fois entrée, une grande haie d'honneur soit prête pour les accueillir, des drapeaux rouge du sang ennemis pendant sur les façades des maisons. Tout le long du chemin entre la porte et en direction de la citadelle, des deux coté de la route, les habitants avec leurs armes, outils, bâtons, peut importe, acclamaient l'armée d'Altaïr qui avait vaincu ses ennemis, et amenait des richesses de la prospère cité de Polaris.

Les étendards étaient en vue depuis le corps de la porte de Minuit et alors que tout était prêt, les soldats victorieux faisaient leur rentrées. Mayfair se pressa la première, pour accueillir le Prince comme il se doit. Elle s'inclina devant le vainqueur de la plus grande guerre des trente dernières années.

Mon Prince...Bienvenue chez vous.

Juste après, elle cherchait du regard le prisonnier...

Yanemir s'éloignait de sa cité. Il ne pouvait s'empêcher de se retourner pour la voir une dernière fois. Les colonnes de fumée s'élevaient à une centaine de mètres au dessus de la ville formant un épais nuage de cendre.
Faïre, qui l'escortait, le bouscula en le poussant en avant.
"Avance ! Tu vas nous retarder."
Prisonnier, Yanemir s'exécuta. Mais il continuait à glisser de furtifs regards en arrière. Sa cité, se faisant de plus en plus petite jusqu'à disparaître derrière les dunes.

Durant son voyage, il entendait les vampires raconter leur combat, tous cherchant à montrer que le leur était plus sanglant que les autres. Ils riaient aux éclats lorsqu'ils imitaient les cris plaintifs de ses citoyens avant de les massacrer. Le stress de sa capture se mua en colère lorsque l'un d'eux blagua sur la mort d'Eléonore.
"Espèce de... !" Il tenta de se jeter sur l'assassin, mais Faïre le retint rapidement.
"Tout doux, tu n'as quand même envie que nous y retournions ?" Lança-t-elle en dévoilant ses longues canines. La menace fut fulgurante, Yanemir se stoppa et réfréna sa frustration. Les autres vampires, témoin de la scène, lancèrent des petites piques moqueuses.

"Oh qu'il est minion quand il s'énerve le petit paladin Polaréen" Lança un premier.
"Attention il va sortir son GROS marteau !" s'exclama un second.
"Roooaaarrr !" Rugit un dernier. Ils rirent à l'unisson et continuèrent leur discussion comme si de rien n'était.
'Un jour ils paieront, ils paieront tous !' Se promit-il. Un petit rire sonna dans son esprit. Le jeune paladin secoua la tête pour faire taire la voix. Il grommela et reprit la route sans dire un mot.

Ils marchèrent toute la nuit et le début de journée, puis le groupe monta un campement. Yanemir était épuisé, il s'effondra dans le sable. À tour de rôle, ils prenaient les tours de garde pendant que les autres dormaient sous un voile occultant. La chaleur du soleil commençait à se faire sentir et le jeune homme ne parvenait pas à fermer l'œil. Cela faisait maintenant 24h qu'il n'avait pas dormi et cela se faisait sentir. Lorsque la vague de chaleur passa, le groupe leva le camp et reprit la route.

Le deuxième jour de marche fut un enfer. Yanemir avançait pas à pas, l'épuisement et le manque de sommeil le faisait marcher comme un squelette. Faïre dû à plusieurs reprises le secouer pour accélérer le pas. Les vampires, de par leur constitution, semblaient tenir l'allure sans problème. Mais Yanemir n'était qu'un humain et la différence se fit remarquer.

Lorsque le soleil se coucha et que les étoiles apparurent, le jeune dirigeant leva les yeux au ciel. Il garda la tête penchée presque tout le trajet. Ses yeux fixaient l'étoile du Nord. Il y trouva un certain réconfort. Sa puissante lumière vacillait et son esprit se perdit dans l'éclat de cet astre.
Lorsque le groupe s'arrêta pour poser le camp, Yanemir était limite en transe. Il avançait par mécanisme et semblait comme absent. Les étoiles avaient disparu, mais il continuait à regarder le ciel. Si Faïre ne l'avait pas arrêté, il aurait probablement continué la route seule sans même s'en rendre compte. Le jeune homme avait le regard vide. Il s'assit dans le sable, s'allongea et s'endormit aussitôt. Durant cette période de repos, un ronflement colossal perturba le sommeil des vampires. Impossible de dormir, le prisonnier dormait si profondément que le secouer ne suffisait pas. Après plusieurs heures de torture, Faïre réveilla le jeune homme. Celui-ci peina à se relever. Ces quelques heures avaient été réparatrices pour lui, mais au vu des visages alentours, ça n'avait pas été le cas de tous.

Troisièmes et derniers jours de marche. Yanemir avait une boule au ventre. Lorsque les toits de la cité des ténèbres percèrent l'horizon, son stress s'accentua. Une sueur froide perla sur sa nuque et il fut parcouru de petits spasmes d'angoisse.
"Détendez-vous, tout va bien se passer." Dit Faïre suivit d'un petit rire qui glaça le sang du prisonnier.
Les hautes murailles d'Altaïr arrivèrent en ligne de vue. Leur noirceur absorbait les rayons de lumière sans en refléter une miette. Des gargouilles terrifiantes faisaient le guet à intervalle régulier, observant les alentours de leurs yeux de pierre. Les portes s'ouvrir dans un grincement lugubre et une foule de démons acclamaient les héros de guerre. Le cortège de guerriers pénétra dans la cité, chargé de leur trésor volé. Une haie d'honneur s'étendait devant eux. Certains guerriers prirent goût à la gloire de cet instant et levèrent les bras pour faire crier davantage la foule en délire.
À peine Yanemir eut-il le temps de franchir les portes qu'il aperçut sa geôlière, Mayfair. Celle-ci croisa son regard et marcha dans sa direction.

La captivité du dirigeant de Polaris à Altaïr commençait maintenant. Mais il ignorait quand elle se terminerait.

Faïre retira doucement la lame des côtes du prisonnier, la jeune femme fulminait d'impatience.

"Cet enfoiré va crever dans nos pattes! Réveilles toi!" Elle piqua à plusieurs reprises le corps du paladin, espérant que celui-ci se relève et poursuive la route vers Altaïr.

"Peut-être a-t-il été blessé au combat?" Poursuivit le complice.

La vampire cracha : "Il ne s'est même pas battu!" Des ricanements s'ensuivirent autour d'eux, elle les ignora. Les ignorants mourraient jeunes et stupides avec des canines aussi courtes que celles des humains! Faïre avait déjà vu l'homme à l’œuvre lors de leur dernière escarmouche et par Solweig, même à moitié mort, elle s'en méfiait!

Le soleil débutait sa course dans le ciel.

Faïre se releva et poussa du pied le corps inanimé qui roula au sol, les rayons du soleil se reflétèrent sur l'armure de l'humain assaillant ses comparses de nombreux reflets lumineux, provoquant de virevoltant soubresauts. Faïre rit. "Gardez-le à l’œil, je reviens..." Les vampires l'observèrent s'éclipser avec une pelle en main, les conversations ne tardèrent pas à reprendre au sujet du combat de la nuit dernière avec un golem.

La jeune femme apparut presque une heure plus tard soutenant un sac en jute qu'elle ouvrit et commença à disposer soigneusement les éléments sur la toile.

Les soldats se turent, Faïre saisit quelques ingrédients qu'elle prépara soigneusement avant d'y mêler un sombre liquide.

Fiole en main, la vampire saisit le prisonnier au menton, dévoilant un regard absent, elle libéra la préparation sanguine entre les lèvres du paladin, provoquant de nombreux réflexes de salivation chez les soldats autour d'eux. Elle repoussa ensuite le visage de Yanemir dans le sable et s'adressa à ses comparses : "Nous partons!".

Surprenamment et après quelques minutes, le prisonnier se relevait péniblement tandis que Faïre mettait de l'ordre dans son barda.

La colonne militaire franchissait la porte, le prince en tête, recevant les louanges de la cité.

Faïre ne perçu que faiblement les acclamations assourdissantes autour d'elle, son esprit était tourné vers l'avenir.

Au loin, au-delà de la haie d'honneur, présidait la Sénéchal.

La guerrière poussa le prisonnier, l'incitant à continuer d'avancer. Ils marchèrent tous deux inconsciemment, félicités et hués par la foule, des mains frappaient son épaule pour la féliciter ou pour tenter d'atteindre le prisonnier, elle les repoussait tous. Ils avançaient à l'ombre des armes brandis, sous les chants et les acclamations.

Elle songeait à son carnet,

A ces noms inscris,

Ils étaient tous en vie,

Elle n'avait rien fait,

Une bile immonde la dérangea dans un reflux avant de s'évanouir.

Ils périront.

Le chemin prit fin soudainement, Mayfair s'inclinait devant eux, devant le Prince du Nord.

Partis dès la victoire assurée, l’Inquisiteur n’en avait que faire des grandes réjouissances et festivité. La victoire revenait entièrement à Solweig, les chants d’allégresse et danse de joie étaient pour elle. Il était parti en avance, seule dans le désert. Marchant de nuit, se mettant à l’abris de la chaleur le jour, sous sa tente de fortune. Il avançait de son pas calme, sans être pressé, à quoi bon courir plus rien ne pressait maintenant. En fin de nuit ou début de journée, il en profitait pour examiner les documents prit, c’était plus une lecture de découverte que d’examen. Il aimait lire l’ensemble des textes pour se faire une idée générale, avant de les examiner plus en détail.

Une nuit un grondement se fit entendre derrière lui, se tournant il vit un nuage de fumée se rapprocher. Apparemment le silence et la discrétion n’était plus de mise, les vainqueurs retournaient chez eux. Rapidement l’armée le rattrapa, et le dépassa, chaque soldat avait un petit signe de tête en guise de marque de respect pour lui. Il devina au centre le groupe de commandement ; avec une personne en armure ? On aurait fait un prisonnier ? Ne lisant quasi jamais les papiers officiels, il n’en savait rien.

Questionnant les soldats autours de lui, il apprit que Yanemir faisait partis du voyage retour. Un prisonnier de choix, qu’il serait des plus intéressant à rencontrer et « discuter » avec. Le groupe commençait maintenant à le devancer, les murs d’Altaïr étaient proche maintenant, à quoi bon forcer la marche.

Cette journée de repos était la dernière du voyage, les repas de fortunes allait bientôt laisser place à des mets plus raffiné. Le sang en gourde, se substituerait bientôt à du sang bien chaud, voir même à sa cuvée personnelle. Le matelas de sable, se transformera bientôt en couchette confortable. Et enfin un vrai bureau pour étudier et examiner ces documents. Et il y avait ce prisonnier, sauf que Mayfair voudra sûrement se le garder pour elle, l’interroger sur des aspects administratifs, alors qu’apprendre la vision et la façon impie qu’ils avaient de vénérer Solweig était bien plus important. De toute façon, il savait à qui demander pour savoir où il était et comment y entrer.

Les murailles s’élevaient enfin au-dessus de l’horizon, la lumière lunaire de Solweig se reflétait dessus, sa façon à elle de souhaiter la bienvenue à ses défenseurs. De loin des bruits de cris d’allégresses, de tambour et autres instruments de musique se faisaient entendre. Pas de doute l’armée était arrivée. Lui continuait d’avancer, à son rythme, l’armée avancerait certainement plus lentement que lui à son entrée et jusqu’au lieu de la fête finale dans la ville.

Cela ne manqua pas, quand il arriva près des portes les derniers soldats finissaient de rentrer. Les gardes aux portes le dévisagèrent de loin et se détendirent en le reconnaissant. Il les salua d’un signe de tête et poursuivit sa route. Une partie de la foule était déjà disparue en direction du lieu de fête, cela lui allait très bien, les bains de foules il n’aimait pas ça. Sans grande espérance il chercha le prisonnier et Mayfair du regard, mais soit ils étaient déjà partis, soit il y avait encore trop de monde pour les discerner.

Pour sa part il quitta rapidement l’allée principal et partis en direction de la cathédrale. Il se devait de remercier avant tout Solweig pour la victoire qu’elle venait de donner à ses vrais adorateurs. Evidemment, elle était déserte, certes les vampires avaient combattu et vaincu, mais sans le soutient et la force de Solweig le dénouement en aurait été tout autre. Les bruits de fêtes et joies se faisaient entendre aux loin, l’ambiance au sein de la cathédrale était toute autre. Alors que la chaleur de la fête emplissait les rues externes, dans l’édifice le clame, la fraîcheur se faisait sentir. Les murs arrêtaient en grande partie le brouhaha de la foule. Un espace de calme amenant à l’introspection et à la méditation. Lui était en communication avec sa Déesse, rien ne pouvait l’interrompre ou presque.

Après de longues minutes de prières, réflexion il se leva. Regardant la statue de la Déesse devant lui, il sourit, baissa la tête en signe de respect et partis dans les étages supérieur. Il allait penser à lui un moment, se délecter de mets fin et boisson réchauffant le gosier. Avant de se plonger de longues heures durant à l’examen de ces textes impies, qu’il avait ramené de Polaris. Avant de peut-être plonger dans les entrailles du lieu Saint, quelques impies déjà présent avant la bataille, restait à interroger, son petit plaisir personnel il devait bien l'avouer.

La foule hurlait la gloire aux vainqueurs, elle accueillait son Prince et ses troupes puis les portait en héros. Après avoir saluée le Voïvode Kaevann, sa Sénéchal le laissa remonter la rue qui le mènerait jusqu'à son palais. Quelques pas, puis quelques autres plus tard, la duchesse Faïre apparaissait, guerrière de confiance, Mayfair savait qu'avec elle, son prisonnier serait en parfait état. Yanemir était à ses côtés, visiblement bien entier, mais il semblait un peu nauséeux, peut être la marche forcé pour rentrer ?

Allant à leurs rencontre, la vampire s'adressait à la duchesse, Tout s'est bien passé ? Il a bien coopéré ? Le tout en faisant un petit clin d'oeil furtif au prisonnier.

Aucun problème à signaler, Mayfair prenait la relève et récupérait la responsabilité du Polaréen.

Allons y Sir Yanemir, suivez moi je vais vous faire visiter, ce que vous avez à connaitre bien entendu.

Elle ouvrait la marche, sortant du brouhaha de la ville. Les deux repassaient la porte Ouest, pour sortir vers la première zone. On y apercevait une véritable et gigantesque zone de travaux. De très nombreux ouvriers étaient présent, certains venaient de très très loin, tous ces amas de planche, ces seaux plein de clous, ces pierres bien taillées et on entendait sans arrêt les coups de marteaux, les scies et les chariots de matières premières envoyés par le maître bucheron Roderick, une sommité dans son domaine !

Bien Messire, voici la zone de travaux, vous y serez aux ordres de Miss Licorna. Prenez garde, elle est silencieuse, mais elle mort énormément. Vous y travaillerez de dix neuf heures à sept heure, avec une pause repas dans trente minutes. Continuons.

La vampire et le prisonnier continuaient de prendre des chemins qui les menaient face à la grande, merveilleuse, et sombre Cathédrale Noir.

Ici Sir Yanemir, la Cathédrale, ou Solweig la cataclysmique a été appelé, et ou elle a répondu très vite. Vous y serez pour une activité de prières intense sous le contrôle du Maître Inquisiteur Agendorf, méfiez vous de lui, il me semble un peu dérangé. A votre place, j'exécuterai toutes ses recommandations. Vous y serez chaque jour de sept heures trente à midi. Continuons.

Traversant le quartier noir pour descendre au quartier des âmes, les deux entrèrent à l'auberge du chevalier errant. Jolie petite taverne de nuit, qui proposait des chambres aux voyageurs égarés encore vivant le jour. Evidemment, à l'entrée de la Sénéchal, toute l'assemblée se levait par respect, il faut dire aussi qu'il avait peur de paraître manquer de respect.

L'humain semblait ne pas comprendre ce qu'il faisait la, et la vampire s'était déjà avancée jusqu'au escalier. Elle lui faisait un signe de la terre semblant dire alors !

A l'étage, tout au fond du couloir, une porte...

Sir Yanemir, vous logerez ici. Ne vous familiarisez pas avec les barreaux et la porte qui sera verrouillé par un garde devant votre porte. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en vous, mais un humain dans la cité est quand même dans une situation cocasse.

Les repas dans la salle du bas seront à la charge de la cité, le patron est au courant.

Bien, je vous laisse le temps de vous préparer, regardez l'heure, vous devriez être sur les chantiers, dépêchez vous, Licorna est très impatience.

La Sénechal refermait la porte derrière elle lançant au garde une seule consigne.

Il lui arrive quelque chose, tu seras volontaire pour tu sais quoi.