Yanemir quitta Polaris pour se rendre à la mine. Cette dernière était juste toute proche de leur rempart et ils avaient déjà commencé à l'exploiter depuis quelques jours. Lorsqu'il l'eut en visuel, il remarqua plus de silhouettes qu'attendu sur le site.
Surprise, ces inconnues ne l'étaient pas tant. Le jeune dirigeant reconnut la Sénéchal Mayfair. Un autre vampire, richement habillé, devait très probablement être le prince Kaevann. Il s'approcha alors des mineurs opportunistes.

"Hey ! Bonjours mes chères voisins. Je vois que vous avez trouvé notre mine."
Il marqua une pause. Les intrus sursautèrent à son appel.
"Non non, il n'y a pas de mal, nous n'avons pas gravé nos initiales sur l'entrée. Néanmoins, vous n'êtes pas sans savoir que vous êtes sur le domaine de Polaris. Les règles ici sont plus clémentes que les vôtres."

Le jeune dirigeant les dévisagea un à un. Il s'arrêta sur le prince.
"Prince Kaevann, c'est un honneur de vous rencontrer." Il s'inclina légèrement.
"Je vous demanderai de ne pas obstruer l'exploitation de la mine. Nous vous rendrons la pareil."

Yanemir était nerveux. Il essayait de garder son sang froid. Les choses pouvaient si facilement déraper.
Puis, il lança un grand sourire à Mayfair.

Après sa rencontre avec Thini, Last avait ressenti le besoin de faire le point. Aussi avait-il choisi de quitter la taverne en direction du Sud-Est. Il n’y avait pas mieux que de se retrouver seul face à l’immensité du désert pour ruminer ses pensées.

Il venait de recevoir une missive contenant une invitation pour le Bal des Vampires mais il ne se sentait pas encore l’âme à les rencontrer si vite. Tout à ses réflexions, ses pas l’avait conduit plus au sud qu’il ne le pensait et des voix par-delà les dunes lui parvint. Il ne distingua que peu de mot de la conversation mais un nom retint son intérêt : Kaevann.

'Le dirigeant des Princes de Nord'.

Il n’en n’avait que peu entendu parler mais il avait retenu le nom du leader charismatique qui avait su réunir une grande majorité des siens. Last se senti tiraillé. Devait-il affronter son destin qui le poussait à la rencontre de ses semblables ?

A cette idée, il ressentit un désir longtemps oublié, enfoui mais qui cherchait subitement à sortir. Il se retint de hurler. C’était là l’un des premiers signes de « La chasse ». Il se souvint des plaisirs de la traque, lorsqu’il se délectait de la peur du gibier. Certaines proies devenait maladroite, d’autre se tétanisait face à leur évidente impuissance.

La situation menaçait de lui échapper et il craignait de libérer la bête sanguinaire qui sommeillait en lui. Il pris la décision de rester à l’écart. Il n’était pas prêt, du moins pas encore pour pleinement se maitriser… avait-il perdu toutes ces dernières années à s’isoler?

Mais il voulait aussi suivre les évènements qui se passaient non loin. il ne bougea plus.

Après que Yanemir se soit annoncé, il aperçut du coin de l'œil du mouvement. Derrière une dune, quelqu'un les observait.

Mais sur une dune un peu plus à l'Est un vampire marchait lentement dans leur direction.

Pensait-il les rejoindre discrètement ? Était-ce une embuscade ? Se questionna-t-il.
Yanemir sentit la pression monter en lui. Soudain, une voix familière lui parvint. Éléonore s'était jointe à lui. Nous étions maintenant trois polaréens, face aux vampires.
Gris, fidèle chevalier dans son armure, avait maintenu sa position sans bouger. C'était même surprenant sa capacité à se figer, immobile comme une statue.
Éléonore, aussi souple qu'agile, était sur ses gardes et dévisageait les "invités".
Le jeune paladin saisit son marteau. Ses muscles étaient tendus, à la moindre agressivité, cette mine se transformerait en bain de sang. Il plongea son regard dans celui de Kaevann. Il ne souhaitait pas le provoquer. Mais ici, le Vovoïde n'était qu'un invité.
Nous sommes sur le domaine de Polaris. S'encouragea mentalement le jeune dirigeant. Il encra fermement ses pieds dans le sable et attendit l'explication du Vovoïde de Terrasylvanie.

Elle savait qu'elle allait devoir se salir les mains. Elle ne pensait pas que ce serait aussi tôt, et sur un ancien compagnon. Elle avait failli dire ami. Avait-il pensé cela un jour ? Non, elle était seule, et elle le resterait, même entourée de ses congénères. Elle essuya le sang de ses griffes, notant qu'elle avait taché ses habits de messagère. Et dire qu'elle revenait tout juste d'une mission diplomatique quand les préparatifs pour l'assaut avaient été finalisés. Elle n'avait même pas eu le temps de passer du temps dans son endroit préféré, le seul qu'elle appréciait à Altaïr. Pfff... en tout cas, la loi du plus fort semblait favoriser les vampires.

***Poste RP écrit par Mayfair***

La reconnaissance de cette mine découverte plus tôt était terminé, aucun âme vivante présente, aucune revendication visible. Le Prince Kaevann donnait alors l'ordre de prendre possession des lieux, et d'y hisser les couleurs des Princes du Nord. Les travaux d'extraction pouvaient alors commencer, Mayfair recensait tous les minerais soigneusement sortie, toutes ces belles pierres ayant pour objectif de construire un monument à l'effigie de Solweig, la déesse qui l'avait demandé quelques temps après son appel réussi.

Tout se passait très bien jusqu'à l'apparition, non pas vraiment, jusqu'à la violation du territoire des Princes de la Nuit.

Un elfe visiblement bien agressif qui interpelait non seulement Mayfair, mais qui osait s'adresser au Voïvode...

La vampire répliquait alors à l'invective.

Commencez déjà par vous présenter, pour qui vous prenez vous pour vous adresser au Prince du Nord ?

C'est un premier point, le second vous me parler de votre mine, mais ou est elle ? Lorsque nous sommes arrivés, aucune âme n'était présente, aucune revendication n'était apposée, rien, donc d'après le droit interrationnal, c'est bien notre effigie que vous voyez flotter sur ce mat au dessus la mine ici présente, vous êtes donc en territoire Terrasylvanien, et vous avez déjà été averti de ce qu'il devait se passer en cas de transgression des règles de Terrasylvanie.

Puis le seigneur Yanemir venait également d'arriver, bien plus posé, bien plus amical et surtout plus sérieux, elle le regarda avec insistance et cherchait une solution au problème car ce qui pourrait arriver, enfin ce qui allait arriver au guide de Polaris ne la satisfaisait pas.

De nombreux vampires étaient positionner prêt à bondir au moindre geste de Voïvode Kaevann, la situation était tendu, presque insoutenable tellement le moindre geste quel qu'il soit pouvait rendre la situation explosive en atteignant le point de non retour...

Le Voïvode avait surveillé les rapports depuis plusieurs jours, l’un des princes du nord avait repéré une mine dans le désert, déserte. Il avait aussitôt envoyé une chauves-souris qui avait eu pour effet de déclencher le départ d’un raid précipité. Ainsi, depuis deux jours, les chauves-souris étaient porteuses de messages qui racontaient que leur éclaireur s’y était servi sans que personne ne le dérange ni que personne ne s’insurge d’ailleurs. En revanche, l’escouade devait progresser vite car la destination s’avérait proche d’une cité qui pourrait découvrir la mine à tout instant.

Quelques jours suffirent pour atteindre la destination, les vampires progressèrent à pas feutrer sur le dernier kilomètre, s’arrêtant régulièrement pour écouter, sentir et ressentir : rien. Lorsqu’ils obtinrent un visuel de la cible, les dires de l’éclaireur furent confirmés : il n’y avait personne.

Le Voïvode et la Sénéchal rejoignirent ainsi l’éclaireur qui fit une simple révérence devant les deux hauts gradés. Il ne s’attendait pas à les voir eux mais il garda son aplomb, un aplomb de celui qui parcours le désert et en a déjà trop vu pour être étonné.

Le Voïvode regarda la Sénéchal tandis que l’Eclaireur attendait à l’écart :

« Bien, balisez la zone avant l’arrivée de l’arrière garde, nous commençons les opérations d’extraction dès que possible. »

Le prince d’Altaïr n’était pas sorti de la cité depuis des mois et cette course dans le désert l’avait ragaillardi. D’après la cartographie du monde connue établi par les princes du nord, ils étaient à côté de la cité dont le Sir Ramix leur avait parlé lorsqu’il avait fait halte dans leurs manoirs après son échappée. Le prince n’en connaissait aucun habitant, il avait bien lu quelques rapports de renseignement comme quoi des vampires se trouvaient probablement dans leur rang mais peu d’autres informations étaient remontés jusqu’à lui à part celles-ci.

Le voïvode regarda l’éclaireur :

« Bon Travail Maître Coq. » félicita-t-il.

Plusieurs heures passèrent et les vampires avaient commencés le travail minier. Tout se passait bien avant que Mayfair ne réveille un vers des sables avec une gueule ressemblant à celle d’un crocodile. L’éclaireur, Maître Coq intervint à temps pour terrasser la bête qui semer la pagaille dans les installations de fortune pour récolter la précieuse pierre. C’est ainsi qu’une partie de la nuit passa.

Les opérations d’extraction furent stoppées au petit matin tandis que deux guerriers aux emblèmes bleu et sortir de derrière une dune pour prendre leur direction à toute allure. Les vampires lâchèrent le matériel de travail pour se mettre en ordre de bataille. Pour le coup se dit le Voïvode, les vampires étaient bien plus rapides à prendre les armes qu’à prendre les pelles. Mais il ne leur en voulait pas : c’était dans leur nature.

« Postures défensives ! » Rugit la Sénéchal qui pris aussitôt le commandement et se plaça entre la menace et le voïvode.

Deux chevaliers armés jusqu’aux dents arrivèrent au pas de charge, à quelques mètres des vampires, ils se campèrent sur leurs appuis et brandirent leur armement pour se mettre eux aussi en posture défensive, bloquant ainsi la situation.

Le voïvode écouta l’invective qui manquait assurément de respect envers les deux dirigeants de la cité des ténèbres. Le sénéchal avait vu juste : le crime de lèse-majesté ne plus absolument pas au voïvode qui venait d’être pris à parti sans aucune bienséance. Et même si le second sembla plus diplomate et civil, évoquer le territoire de Polaris sonna comme un défi.

 Il plissa les yeux alors qu’il avait entendu un hululement caractéristique venant de la dune derrière lui : l’arrière garde de l’escouade était toute proche et cela attisa le courroux du prince Kaevann à son paroxysme : il ne se laisserait pas insulter alors que son escouade d’élus était là.

Le prince s’élança en dégainant une longue épée noire forgé en obsidienne et il hurla pour motiver ses enfants de la nuit :

« Pour Solweig ! Pour Solweig ! POUR SOLWEIG !!! » Rugit le patriarche en embrassant sa bague sertis d’un magnifique saphir noir étoilé tandis que tous les vampires se jetèrent sur les chevaliers d’or et d’azur avec la ferme intention de les tailler en pièce.

Soudainement retentirent des bruits de lutte, le spectacle qui s’offrait à lui avait quelque chose d’écœurant. Les vampires en surnombre étaient passés à l’attaque. Il n’y avait aucune grâce dans l’attitude de ces congénères… un haut le cœur le prit.

Ceux-ci n’avaient pas changés depuis leur déchéance sur Demetrius – Où était donc passé la fierté de son peuple, sa bravoure et le plaisir d'éprouver la satisfaction d’un véritable combat, celui où l’on pourchassait seul la créature la plus dangereuse du lot afin de la brandir tel un trophée.

Il se souvint de la raison de son isolement. A cette époque déjà, il avait assisté à de telle scène. Il avait honte de repenser à ceux qu’il entendait clamer haut et fort que la victoire était acquise au plus brave, ou que la loi du plus fort avait favorisé. Les siens ne valaient pas plus que des Hyènes

Il n’y avait pas meilleure comparaison. Une vue, une ouïe et un odorat aiguisés. De forte mâchoire et des dents pointues. L’approche pourrait-être poussée bien plus loin mais Last avait déjà assez honte de ces semblables. Il déchirât l’invitation au bal.

Voyant les portes d'Altaïr ce dessiner à l'horizon après 3 jours de marche dans le désert, Mando ressenti un sentiment d'exaltation, sentiment renforcé quand une odeur de sang venant de l'ouest vint à lui. Il fut définitivement convaincue que son amour pour le combat allait pouvoir être remplie en se joignant au Princes du Nord.

Altaïr n'était plus qu'a une journée de marche, Il continua son chemin avançant fièrement vers un destin remplit de sang et de combat.

Les vampires étaient décidément bien occupés à défendre notre mine, qu’ils en avaient oublié des sacs de pierres au sol.

Thini parvint à se faufiler discrètement jusqu’à eux, s’emparât des précieuses ressources, et fila dans la nuit.

« Pour Solweig ! Pour Solweig ! POUR SOLWEIG !!! » hurla le Vovoïde en chargeant avec ses troupes.

Hein quoi ? Des vampires clamant le nom de Solweig ? Attendez un instant, y'a un truc pas net.
Yanemir n'eut pas le temps de pousser sa réflexion plus loin.

Lazare se jeta sur lui. S'en suivit un combat d'escrime redoutable. Son premier coup fut esquivé et le jeune paladin riposta, égratignant le vampire. Cela ne le fit pas reculer et il poursuivit son assaut. Cette fois ci, Yanemir fut profondément blessé à la jambe gauche. Il manqua de trébucher mais tint bon.
"Attendez, arrêtez, ce combat est inutile !" Cria-t-il.
Mais son assaillant ne l'écoutait pas. Il para les 3 coups suivants in extrémis et repoussa violemment son agresseur. Celui-ci bondit et d'un coup sec il balafra son visage.

Un épais liquide ruisselait sur le visage du jeune homme. La douleur était vive et sa vision s'obstruait de son propre sang. Yanemir était essoufflé. Le combat était rude et il sentit quelque chose grandir en lui. Quelque chose qu'il avait déjà ressenti avant. Une présence, une force, une conscience...

Lazare disparut et laissa place à Kaevann.
Non..., paniqua-t-il. Il vient pour me trancher la gorge. Comme il l'a fait pour Gris.
La colère s'empara de lui.
Il a tué Gris !!

Yanemir lâcha prise et il sentit son corps bouger sans en être à l'origine. Il était devenu spectateur, à travers ses propres yeux.
Ses muscles se gonflèrent et un grognement sourd s'échappa de sa gorge. Le jeune homme se releva, ignorant toutes ses douleurs et fit face au Vovoïde. Il ne se sentait plus lui même. Toute cette haine et cette colère... il n'avait jamais ressenti cela auparavant.
Le chef des vampires dévisagea le paladin. On pouvait percevoir de la curiosité melé d'un peu de peur.

Sans attendre, le prince d'Altaïr assainit deux profonds coups sur le plastron de Yanemir. Du sang coula abondamment au travers des entailles. Mais l'homme ne broncha pas. Il regarda les blessures sans en ressentir les douleurs. Le Vovoïde surprit, marqua une pause. Puis il tenta de porter un nouveau coup. Yanemir, ou plutôt la chose qui était en lui, attrapa le poignet du vampire et stoppa net son attaque. Ils se regardèrent l'un l'autre. Puis, il tira violemment sur son bras et fit voler le vampire plusieurs mètres plus loin. Agile, Kaevann se réceptionna sans mal. Mais la force de ce geste était incroyable.

Soudain, Nyx, la Dame du Nord, s'opposa au paladin. Elle attaqua. Le jeune homme esquiva sans mal et gifla son assaillante. Un rire rauque sorti de sa gorge. Mais c'est avec dextérité qu'elle fit volte face et frappa efficacement la tempe du paladin.
Le choc fit sonner ses oreilles. Yanemir reprit, l'espace d'un instant, le contrôle de son corps. Il tomba au sol. Nyx se jeta sur lui et tenta de l'achever d'un coup de poignard. Yanemir arrêta la lame tant bien que mal. Il l'implora :
"Non..., arrête ! Ne fais pas ça."
Soudain, le jeune homme perdit le contrôle et la chose reprit les commandes. Doucement, il retourna la lame et la rapprocha de la gorge de Nyx. Son sourire machiavélique grandissait à mesure qu'elle entamait la chair de la jeune femme. Nyx gémit de douleur.
Yanemir était horrifié par ce qu'il se passait. Il allait tuer Nyx. Certes, elle était dans le camp opposé, et ils étaient en train de l'attaquer. Mais cette scène, et ce sourire que cette chose qui l'habitait montrait sur son visage lui donnait envie de vomir. Il pouvait sentir les intentions de la conscience qui l'habitait. Et cela le terrifia. Le paladin, se concentra, comme il l'avait fait la première fois, il invoqua la force de solweig. L'espace d'un instant, il reprit le contrôle et laissa Nyx retourner la lame contre lui. Elle s'enfonça dans son cœur.

Son souffle se coupa. Il plongea son regard dans celui de Nyx. Il pouvait voir qu'elle n'était pas à l'aise. Il l'avait déjà rencontré. Leur échange avait été agréable. Il avait même tenté de l'invité boire un verre à la Taverne.
Yanemir était triste. Cette lame venait de le trahir. Pas seulement Nyx. Mais aussi les Princes du Nord, ses voisins.
Malgré tous les signaux comme quoi ils faisaient des choses étranges avec Solweig et leur propension naturelle pour le mal, il avait gardé espoir qu'il pourrait nouer des liens fort et se partager le Nord, ensemble.

Sa vision se brouilla et il ferma doucement les yeux. Un dernier soupir s'échappa d'entre ses lèvres.

Ainsi, la bataille commença, dès le signal donné par Kaevann, Mayfair donnait ses consignes à la Duchesse Faïre, commandante des troupes présentent sur le site minier.

Duchesse, ciblez le guerrier à gauche lourdement armé, il a osé s'adresser directement au Prince, puis tuez l'elfe, quand à l'humain, blessez le juste, le l'achevez pas !

A ce moment, La Maître Limier d'Altaïr prenait les choses en main, du haut de la mine, la Sénéchal admirait tout le combat, la duchesse avait engagé le combat avec le combattant Polarien, tandis que Nyx fixait l'elfe pour qu'elle ne soutienne pas son frère d'arme.

Le prince lui même entrait dans la bataille, massacrant le soldat de Polaris qui avait bien résisté à Faïre.

Lorsqu'il se dirigea vers le seigneur Yanemir, elle le vît en action. Une fois blessé, le dirigeant Polarien devenait autre chose, il avait, avec son corps bien aguerri au combat et plutôt bien bâti une puissance de vampire en lui, encaissant des coups comme jamais, et lançant des frappes terrible. Mayfair ne contenait plus sa joie !

Tonnerre de tonnerre de Démétrius !!! ca marche, mais ca marche non de non !!

Elle se mettait à sautiller comme une petite gazelle !

Ah mais j'y crois ! C'est super !! Oh puta*n !!

A ce moment, voyant que Voïvode Kaevann reprenait le dessus, Dame Nyx entrait en confrontation contre Yanemir prenant le relais, et après un combat acharné, elle allait lui donner le coup de grace.

Non nooooooon le tue pas le tue pas !!!

Mais trop tard, Le paladin n'était plus, il avait été envoyé chez son dieu pour être ressuscité plus tard.

Le prince d'Altaïr fixait alors la Sénéchal !

C'est le moment que choisi la dame Elfe sous pavillon Polaris pour fuir blessée, vers ses grand murs de sa grande et riche ville.

Détournant le regard, elle se rendit à l'entrée de la grotte, attendant les ordres. Ils étaient simples et concis, la mine était recouverte du sang des impies qui avaient violés le territoire d'Altaïr. La mission dans la mine était terminé, Mayfair qui avait découverte la bouche qui donnait accès à une chambre remplie de vers géant des sables, et après avoir retirer le blason des Princes de la Nuits, libéra les accès aux monstres.

Les troupes d'Altaïr quittaient la zone, se rendant ailleurs, vers une autre mission, le sentiment du devoir accompli.

La vampire quand à elle retournait vers la citée, elle devait étudier son livre des sciences interdites pour comprendre et pour continuer ce développement.

Ce Yanemir, il est exceptionnel ! je dois trouver un moyen de le retrouver, d'une manière ou d'une autre, coute que coute !

En chemin elle rédigeait un mémoire relatant les faits qui venaient de se passer. Des impies avaient été anéanti en Terrasylvanie, et aucun des vampires ne fut vaincu, les quelques blessures furent toutes soignées par la guérison divine de Solweig, cette déesse qui avait béni les Princes de la Nuit pour cette bataille.

[la séquence ce déroule avant le combat]

Comme à son habitude, Gris traversait le désert pour aller travailler à la mine. Celle-ci avait l'avantage d'être assez proche pour que les travailleurs n'ai pas à dormir à la belle étoile. Après une dure journée de travail, ils pouvaient rentrer dans le confort de la ville, prendre un bain et regagner leur lit. Gris qui ne voulait pas souffrir de la solitude rentrait aussi avec eux.

Lorsqu'il arriva enfin sur place, il vit une bande d'hommes qui s'affairait avec des outils de minage. Les poings serrés, les yeux rouges de colère. Il vit ces voleurs en train d'extraire le précieux minerai de leur mine, et la rage l'envahit. Il n'était pas question qu'il les laisse faire.

Après les avoir invectivé sans retenu, une silhouette familière sortit de l'entrée de la mine. Un frisson parcourra le corps de Gris. "Le loup dans la peau d'une brebis" se rappela t-il.
C'était la Sénéchal des vampires, la dame Mayfair, celle qu'il avait croisé au feu de camp quelques jours plus tôt. [cf. "Rituel à Altaïr"]
Au même moment, les hommes qu'il venait d'insulté firent apparaitre leurs canines aiguisées dans des rictus de haine.

"J'ai peut être fais une bêtise", se dit Gris.

Par chance, Sir Yanemir qui participait aussi aux taches ingrates de la mine arriva juste à temps pour ouvrir le dialogue.

Gris, entouré de vampires qu'il venait d'insulter, se mit en position de défense. Il avait déjà été pris par surprise alors qu'il allait porter secours à la ville d'Altaïr. Il comptait bien rester sur ses gardes cette fois. Surtout qu'il devait maintenant assurer la sécurité de son seigneur.

D'autres membres de l'équipe de minage arrivait sur les lieux.

Les vampires avançaient avec une lenteur calculée, comme pour mieux profiter de la situation. Ils s'approchaient aussi des autres membres de Polaris. de manière menaçante.

Soudain un ordre d'attaque fusa dans le camp adverse. Gris savait que s'il ne faisait rien, Sir Yanemir et les autres seraient bientôt dépassés en nombre et en force.

Sir Yanemir avait tenté de trouver un terrain d'entente mais en vain. La situation dégénéra rapidement.

Les vampires attaquèrent de toutes parts, Gris était déterminé à protéger son roi. Il esquiva les coups, se déplaçant avec une rapidité étonnante malgré son armure encombrante. Il riposta tant bien que mal mais ils étaient trop nombreux.

Son premier assaillant était un être livide avec des cheveux aussi blancs que sa peau. Il fut rejoint rapidement par une femme au allure sauvage, portant un rictus terrifiant comme possédée par la soif de sang.

"Ils nous attaquent pour la deuxième fois et qui plus est sur notre territoire ! Ma mission est de protéger les habitants de Polaris ! Au diable la diplomatie !", s'indigna le paladin.

Après plusieurs assaut sans succès, celle qu'on appelait Faïre se mit en retrait et chanta une incantation. Une force invisible bondit sur le défenseur.

"Qu'est-ce que... !" avec un hoquet de surprise, Gris sentit ses forces le quitter.

Finalement, après un combat acharné, Gris s'écroula sous le poids de ses multiples adversaires.

"Ils vont me détrousser comme la fois dernière. J'ai énormément de pierres sur moi, je ne peux pas leur faire ce plaisir !", se rappela t'il paniqué.

Les vampires criant victoire se baissèrent pour récupérer leur butin.

Un flash lumineux les aveugla, une fois la vue retrouvé, Gris avait disparu.

"C'est au moins ça qu'ils n'auront pas !" s'amusa Gris dans les abysses de la nuit.
Il prit donc toutes les précautions pour revenir dans l'enceinte de Polaris avec son chargement.

Cette fois s'en était trop, Gris inscriva sa nouvelle résolution dans son carnet.
Les princes du Nord n'étaient plus seulement des voisins très territoriaux, ils étaient une menace pour leur cité.

Alors que le groupe de vampire s'éloignait dans la pénombre, la vampire s'invectivait contre l'elfe armuré qu'elle avait affrontée peu de temps auparavant.

Sa vitesse était impressionnante malgré son armure, je ne pensais pas les elfes si robuste. Cependant, les coups qu'il n'était pas parvenu à esquiver avaient fait mouche, mais quelques griffes s'étaient cassées entre les plaques d'armure.

Faïre saisit une matrice sanguinolente entre ses dents et tira sèchement, arrachant l'une après l'autre les armes naturelles détériorées.

Ça repoussera...

Alors qu'elle s'imaginait prélever quelques muscles "grisâtres" et les offrir à sa sénéchal en vu d'une prochaine création, une image traversa son esprit. Une horrible petite chose s'était glissée sur le champ de bataille pendant une période d’accalmie et sans un bruit les avait dépossédée d'une partie du butin. Les vampires avaient échappé à un moment fortement dégradant.

Un nom venait s'apparaitre sur une liste et son dieu pouvait bien la protéger car elle n'était plus en sécurité désormais.

L’organisation militaire des vampires eut beau être de très bonne qualité, l’opération fut plus compliquée qu’elle n’y paraissait. En effet, bien que les enfants de la nuit étaient de redoutables combattants, notamment dotés d’une force surhumaine, les deux chevaliers ainsi qu’une exploratrice d’or et d’azur s’avèrent de formidables adversaires.

Le voïvode vit surgirent la duchesse Faïre, l’une de leur plus redoutable combattante, et contre toute attente, elle ne surclassa pas le premier chevalier qu'elle affronta. Considéré comme l’adversaire le plus dangereux : Gris avait été précédemment attaqué par le chevalier vampire Lazare afin de déstabiliser sa posture défensive et venait de laisser la place à la duchesse assassine. Le prince Kaevann admira le combat d’une rapidité saisissante. Les échanges de coups, feintes, parades et esquives impressionna le vampire spectateur de cette danse mortelle. Puis, après plusieurs minutes de combats intense, le Voïvode s’avança pour donner le coup de grâce suivant un rituel établi entre les Princes du Nord. Il devait achever le chevalier de Polaris pour aspirer son âme dans sa bague ornée d’un saphir noir étoilé : une Black Star. Mais pour cela Lazare devait concentrer sa magie pour lancer une rune de mort au bon moment.

Rien ne se déroula comme prévu, Gris s’écroula, sous un coup du voïvode qui donna le signal au chevalier vampire d’invoquer Libra. Mais le guerrier d’or et d’azur disparut dans un halo de lumière blanche à la surprise des vampires. le patriarche fronça les sourcils de mécontentement, des guerriers aussi valeureux auraient fait une prise de choix.

Les chevaliers vampires reportèrent leur attention sur le deuxième chevaliers d’or et d’azur, il s’agissait du chef de clan de Polaris mais seule la Sénéchale Mayfair savait cela. Il s’avéra aussi coriace que son frère d’armes mais tomba sous les coups répétés de l’escouade vampirique. Quand le voïvode vit Dame Nyx achever le guerrier, il s’approcha en faisant signe au chevalier Lazare d’invoquer Libra. Mais tel que son acolyte, Yanemir sacrifia son âme vers la pyramide Blanche, faisant à nouveau échouer le rituel des vampires.

C'est ainsi que les Princes du nord chargèrent la dernière représentante de Polaris, Eleonore. Mais celle-ci s’échappa et se replia vers sa cité sans que les vampires n’arrivent à la rattraper.

Etrangement, lorsque le calme revint après cette tempête, l’image d’une meute de hyènes vint également à l’esprit du voïvode mais dans des termes tout autres que ceux qui avaient surgit dans l’esprit de Last Flamenco.

Il reprenait contact avec sa noblesse vampirique, tous avaient survécu, tous avaient retrouvé leur calme glacial, une lueur de magie dans leur regard.

Ses nobles hyènes, des créatures intelligentes, sociales et résilientes qui méritent notre admiration et notre respect. des nobles hyènes avec leurs capacités à s'adapter à des environnements difficiles tel que leur planète d’origine Démétrius, leurs habiletés à chasser en groupe et leurs forces physiques impressionnantes qui en font des prédateurs redoutables. De plus, leurs incroyables ouïes et leurs odorats développés leur permettent de détecter les proies à des distances considérables. Mais ce qui rend les hyènes vraiment remarquables, c'est leur incroyable système social, elles vivent en clans hiérarchisés. Cette structure sociale complexe leur permet de chasser efficacement, de protéger leur territoire et d'élever leur progéniture avec succès. Les hyènes sont également très intelligentes et capables de s'adapter à des situations inconnues.

Pour autant cet animal mal compris et souvent associé à la malice faisait un parallèle avec les vampires, qui étaient pourtant disciplinés et loyaux.

Le voïvode Kaevann s’était lancé sur la piste d’Eléonore jusqu’à apercevoir une muraille. Le Voïvode avança vers cette cité inconnue avec prudence mais résolution. Après tout, Solweig guidait ses pas. Et quelle ne fut pas sa surprise en arrivant plus proche de la cité.

« Solweig soit loué » chuchota le vampire en écarquillant les yeux devant les portes de cité de l’étoile polaire. Deux majestueuses statues de Solweig regardaient vers le sud dans un encadrement grandiose d’une porte somptueuse ouvrant sur une cité qui avait tout d’un sanctuaire bénis.

Le voïvode douta pendant quelques instants, était-ce un sentiment de compétition qui montait en lui face à cette vision. Leur cathédrale noire à Altaïr, toute dédiée à Solweig, le dieu du cataclysme pouvait être comparé aux deux édifices sacrés.

« Sommes-nous les deux faces d’une même pièce ? » Se demanda le voïvode qui voyait en cette cité blanche un opposé complet de leur cité des ténèbres.

Le prince du nord rebroussa chemin, ébranlé plus qu’il ne se l’admettait par ce qu’il avait vu de Polaris. Un bruit dans le désert le sortit de ses réflexions, redevenant instantanément une hyène poursuivant sa proie avec efficacité. Il suivit la trace d’une elfe, sourcière, elle aussi portant des symboles d’or et d’azur. Elle avançait discrètement mais le vampire réussit à s’approcher presqu’à portée d’épée noire quand celle-ci s’évapora, distançant l’enfant de la nuit qui commençait à montrer des signes de fatigues.

Rejoignant la meute de hyènes, le patriarche fit un signe de tête à la sénéchale à son retour.

Ils convinrent qu’ils étaient trop exposés au harcèlement, un vol dans le campement confirma le problème. La duchesse Faïre vint leur apprendre que de la pierre avait été dérobé par une ombre qui ressemblait à une elfe. La description colla avec la sourcière des dunes qu’il avait traquée plus tôt.  L’avait-il vraiment traqué ou s’était-elle joué de lui en faisant croire qu’elle était à sa merci ? Le voïvode soupira et décréta qu’ils étaient définitivement trop exposés. Si un voleur avait réussi à s’introduire dans le campement, la prochaine fois ce serait peut-être un assassin. Balayant ses chevaliers vampires du regard, il considéra sa responsabilité dans la sécurité de son escouade.

« Nous levons le camp » décréta le prince d’Altaïr.

Il se tourna pour regarder en direction du nord, vers ce peuple des étoiles, tandis que les questions revenaient le tirailler intérieurement :

« Sénéchale, vous m’aviez parler de Sir Roderik, que vous vouliez rendre expert en siège et en démolition, n’est-ce pas ? » demanda le voïvode qui en était arrivé à une conclusion expéditive :

Il n’était pas prêt à partager Solweig avec ce peuple d’or et d’azur et son courroux serait terrible.

Le prince sortit de sa rêverie d’éradication pour revenir au présent :

« Maître coq, dans vos rapports d’exploration, vous évoquiez un monstre de pierre, menez-nous je vous prie. » dit-il à l’éclaireur qui fit un signe de tête dans la direction à suivre tandis qu’il prenait la tête de l’escouade.

« Chevaliers, profitez du trajet pour reprendre des forces, nous allons affronter un titan. » encouragea le voïvode.

Le voïvode prépara une chauves-souris messagère vers Altaïr :

Alors que la chauves-souris s’éloignait dans la nuit. Le prince d’Altaïr porta sa bague devant ses yeux et pensa au combat à venir contre le golem.

Son saphir étoilé dansait lentement en modifiant les angles où on le regardait. Cette fois c’est au dieu du temps qu’il pensa : Taps. Combien de temps lui faudrait-il pour charger son saphir des âmes des plus valeureux héros du désert de Terra ?

Portant la main à sa garde de son épée noire, le voïvode commença à réfléchir à la tactique à mettre en place pour affronter le golem vers lequel ils se dirigeaient : comme des hyènes évidement ! en groupe, avec puissance, courage et détermination.

Après tout, ne venaient-ils pas de terrasser deux formidables lions d’or et d’azur sans une seule perte ?