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Balthy
📜 La LĂ©gende du Sir qui mendiait
16/04/23 17:59 - #757
  • Elfes
  • Femme
  • Valdania
  • Polaris
Yonali

                 àŒ„đ„ą  La LĂ©gende du Sir qui Mendiait

âžș Au 32Ăšme jour de notre Ăšre, dans la rĂ©cente citĂ© de Polaris, un voyageur comme un autre Ă©tait venu se reposer dans ce sanctuaire de paix et de bienveillance. La citĂ© de Solweig accueillait les voyageurs perdus, les Ăąmes Ă©garĂ©es, et tous ceux qui souhaitaient faire une halte. Seulement, ce voyageur au long cheveux gris-blancs, n’errait pas qu’autour du temple et des monuments vouĂ©s Ă  la DivinitĂ© du Soleil mais se permettait Ă©galement de se balader dans les rues de la ville.


      Le niveau d’eau des puits s’abaissait et les champs perdaient de leur densitĂ© en dehors des moments oĂč les PolarĂ©ens s’en occupaient. La question Ă©tait vite rĂ©pondue : Des vols se produisaient.

      Yanemir, avant de partir en exploration diplomatique avec Gris, cloua sur tous les puits et les entrĂ©es de chaque ferme un petit Ă©criteau portant le message suivant :

      Ces disparitions de vivres Ă©taient de plus en plus Ă©voquĂ©es au sein de la citĂ©. Racoon le fermier signala que c’était l’elfe aux cheveux blancs qui se servait allĂšgrement, au moins dans les champs, car il en avait Ă©tĂ© tĂ©moin, le voyageur lui ayant demandĂ© si la pitance des PolarĂ©ens Ă©tait bonne, tout en buvant une boisson qui semblait bien alcoolisĂ©e. Il s’était prĂ©sentĂ© comme Sir Ramix.
      Quelques observations aux environs des puits firent tomber le doute, s’il Ă©tait, et confirmĂšrent que ce mĂȘme voyageur se servait tout autant dans les rĂ©serves d’eau.

      Les PolarĂ©ens se rassemblĂšrent pour discuter de ce qu’il se passait dans la citĂ©. Nul doute que ce voyageur Ă©tait une Ăąme perdue, et s’il Ă©tait arrivĂ© Ă  Polaris, c’est que Solweig l’avait emmenĂ© jusqu’ici afin qu’il soit sauvĂ©.

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âžș Au 33Ăšme jour, le lendemain, Racoon l’elfe fermier laissa un mot sur le panneau de l’un des champs, expliquant que, Polaris ne manquant ni d’eau ni de nourriture, la citĂ© Ă©tait prĂȘte Ă  en faire disposer les personnes dans le besoin. Ceci en Ă©change d’offrandes pour Solweig, ou de service rendu Ă  la communautĂ©. De toute façon, l’enceinte de la citĂ© Ă©tait fermĂ©e. Il aurait besoin de l’accord des PolarĂ©ens pour sortir.

      Dans la zone des puits, le visiteur s’approchait hĂątivement de Thini la sourciĂšre, il marchait avec un papier froissĂ© dans la main : Nul doute qu’il venait de lire le message de l’un des fondateurs de la citĂ©. Tout colĂšre, il s’adressa Ă  l’elfe : "Hey toi!!! Va dire Ă  ton Yanemir que je l'attends de pied ferme. Que s'il ne m'ouvre pas la porte, je vais le botter de derche !!" Avec provocation et sous les yeux stupĂ©faits de l’elfe, il grimpa sur un des murets qui entourait les puits, baissa son pantalon et se mit Ă  uriner dedans. "Et tu pourras lui dire que j'ai rendu la flotte !!!"

      Juste aprĂšs qu'il ait tournĂ© le dos, Thini lĂącha un "c'est ce qu'on fait aussi !", elle remarqua l'arrĂȘt de Ramix, il jeta un regard suspect par-dessus l'Ă©paule, puis poursuivit son chemin. Étouffant son rire, Thini murmura Ă  sa divinitĂ© personnelle "Mais non, Valdania, je ne ferai jamais ça. J'Ă©tais juste tellement choquĂ©e c'est tout ce que j'ai trouvĂ© Ă  dire pour cacher ma surprise.”

      Mais quel Ă©tait ce gueux qui se permettait de souiller la divine eau de Valdania ? Thini l’aurait bien poussĂ© dans le puits, mais ça aurait Ă©tĂ© une insulte Ă  sa dĂ©esse
 Ce misĂ©reux voulait parler Ă  Yanemir, mais il n’avait pas dĂ» bien ouvrir les yeux en visitant Polaris. Le chef Ă©tait dĂ©sormais absent
 Bien qu’agacĂ©e par cet intru et son comportement irrespectueux, Thini n’intervint pas. Polaris se devait d’accueillir les Ăąmes errantes, et celle-ci semblait particuliĂšrement en peine. Peut-ĂȘtre fallait-il finalement, pour sa sĂ©curitĂ©, le garder au sein des murs de la ville ? Solweig finirait par lui montrer le chemin
 et Yanemir finirait bien par rentrer un jour. Mais la situation ne valait certainement pas la peine de le dĂ©ranger !

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âžș Au 34Ăšme jour, alors que les polarĂ©ens laissaient gĂ©nĂ©reusement leurs vivres ĂȘtre empruntĂ©s, Sir Ramix, tout guilleret, revenant probablement des puits, s’approcha de Racoon qui travaillait aux champs. Toujours avec une bouteille d’alcool (mais combien en avait-il dans sa besace ?!), il sembla prendre en pitiĂ© le fermier. "Il est totalement en friche ton champ ! Ils ne sont pas tendres avec toi ici !! Tu es tout seul Ă  travailler aux champs ?" Puis, regardant la porte close d'une des enceintes, il critiqua l'un des chefs PolarĂ©ens en disant "A c'qui parait que je squatte ici !? Il ferme la porte et s'Ă©tonne que je parte pas !! Mais t'inquiĂštes donc pas pour ton champ l'ami, demain, je te donnerais un coup de main."

      Racoon n’était pas dupe, le Sir Ramix donnait l’impression d’ĂȘtre ouvert Ă  la nĂ©gociation, mais une Ăąme comme celle-ci n’est pas facilement domptable. Le fermier rentra dans le petit jeu qu’il fit mine de ne pas voir, et, dĂ©clinant poliment l’alcool que proposait le Sir, il glissa que ça pourrait bien l’aider si le visiteur pouvait replanter les quatre champs dans lesquels il avait rĂ©coltĂ© "un peu", avec l’eau qu’il avait puisĂ©e dans la citĂ©. D’autant que Racoon estimait trĂšs Ă©levĂ©e la quantitĂ© d’eau que l’elfe portait dans son sac.

      Ces derniers Ă©changes avaient Ă©tĂ© rapportĂ©s lors du conseil de la ville. Les PolarĂ©ens rĂ©flĂ©chissaient, comment remettre le Sir Ramix sur le droit chemin, lui qui avait tant perdu de sa splendeur que l’on se demandait s’il en eut un jour. En le motivant Ă  planter des champs ? Le contact avec la nature pourrait peut-ĂȘtre lui allĂ©ger l’esprit. En l’amenant subtilement Ă  participer Ă  des chantiers ? L’énergie et la force pour bĂątir des fondations pourraient peut-ĂȘtre lui allĂ©ger le corps ? Les PolarĂ©ens allaient essayer ces diffĂ©rentes stratĂ©gies.

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âžș Au 35Ăšme jour, le Sir Mendiant continuait de se servir dans les champs et dans les puits. Souvent mĂȘme, des PolarĂ©ens qui passaient Ă©taient pris de pitiĂ© pour cet elfe et lui donnaient quelques brins d’orge en plus, discrĂštement, ou alors laissait un peu plus d’eau dans les seaux du puits. Certains mĂȘme le surnommaient « Le Mendiant », triste surnom pour celui qui se faisait appeler Sir. Toutefois, personne n’osait ne pas l’appeler par son titre, de peur de trop le faire souffrir, ça n’était pas dans la mentalitĂ© de Solweig ou des habitants de Polaris.

      Ă€ nouveau, l’elfe pirate croisa Thini la sourciĂšre qui puisait au puits, et s’approcha, la dĂ©marche chaloupĂ©e.

"Il n'y a pas moyen de remplir ma bouteille pour avoir autre chose que de l'eau, dans cette ville de malheur ?!"

      Ce pouilleux manquait visiblement d’éducation et de savoir-vivre. Son arrivĂ©e n’était peut-ĂȘtre pas un malheureux hasard finalement
 un signe ? Les chefs voulaient faire de Polaris la citĂ© accueillant les voyageurs en peine. Il semblait Ă©vident que Solweig venait de le leur envoyer leur premiĂšre Ăąme Ă  sauver ! Thini, soudainement excitĂ©e par l’idĂ©e, se pencha au-dessus de l’elfe : "Messire, tout salaire se mĂ©rite par le travail. Et je ne t’ai pas vu Ɠuvrer pour le bien de la citĂ©. Tu n’es donc pas encore digne de son Hydromel !"

      Thini regarda les barricades de la ville qui rendait la fuite impossible pour ce misĂ©reux. Elle ajouta :

"Solweig consentira sĂ»rement Ă  te laisser partir si tu lui montres que tu peux ĂȘtre un elfe digne de parcourir Terra. Met ta fiertĂ© de pirate de cĂŽtĂ©, rend ce que tu as volĂ©, aide Ă  la construction de sa citĂ©, et cesse tes pitreries. Sois courtois ! Avec le temps, je suis sĂ»re que tu y parviendras !"

      La jeune elfe sourit Ă  l’étranger, et le laissa mĂ©diter tout cela Ă  l’ombre du puits.

      Polaris Ă©tait rĂ©putĂ© pour son Hydromel de Betterave, une recette secrĂšte qui Ă©tait gardĂ©e dans certaines Ăąmes et dans un vieux livre de la bibliothĂšque d’une ancienne citĂ© renommĂ©e. Mais tous n’étaient pas dignes de goĂ»ter Ă  cet hydromel. Rien n’était dĂ©finitif, les PolarĂ©ens sont persuadĂ©s que la bontĂ© se trouve en chacun de nous, que la lumiĂšre est toujours prĂ©sente mĂȘme si parfois Ă©normĂ©ment cachĂ©e par l’obscuritĂ© d’une Ăąme. Sir Ramix mĂ©riterait probablement de goĂ»ter Ă  cette boisson sacrĂ©e un jour, mais c’était trop tĂŽt. S’il avait trouvĂ© le chemin du repĂšre des Ăąmes perdues, il ne semblait pas avoir empruntĂ© le droit chemin.

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âžș Au 36Ăšme jour, sans doute un peu dĂ©goĂ»tĂ© par la conversation qui n'allait pas dans son sens, l’elfe aux cheveux blancs partit, titubant en direction des champs. Peut-ĂȘtre aurait-il plus de succĂšs auprĂšs de Racoon ? Se souvenant de la demande du fermier Ă  propos de faire des plantations, il rappelait qu’il Ă©tait un Pirate d’Ubar, et que tout travail Ă©tait possible en Ă©change de rĂ©munĂ©ration. Il apporterait une expertise des terrains de labour contre de la pierre.

      Racoon n’était toujours pas dupe, il fit mine de rĂ©flĂ©chir Ă  un compromis, jouant avec sa longue barbe. Il rĂ©suma que Polaris n’avait pas suffisamment de pierre, mais que Sir Ramix pouvait planter deux champs avec ce que la ville l’avait laissĂ© prendre et qu’il serait accompagnĂ© par le fermier Ă  une porte non gardĂ©e, ils se serreraient la main, se feraient une tape sur l’épaule et se diraient Ă  une prochaine fois pour de nouveaux Ă©changes de bons procĂ©dĂ©s. Le Sir parut s’évader dans ses pensĂ©es, rĂ©flĂ©chissant. Il dĂ©cida de s’évader Ă©galement dans l’alcool, buvant plusieurs gorgĂ©es de son rhum de cactus, et releva tant bien que mal, balbutia quelques mots, son esprit retrouva rapidement ses esprits. Un bon ivrogne est celui qui ne donne pas l’impression de l’ĂȘtre. "Ta proposition me semble Ă©quitable, j'ai vraiment besoin de faire le plein de rhum de cactus. Je dois pouvoir planter dĂšs demain. En attendant, je vais contempler le ciel voir si Valdania me fait un signe."

      Le fermier reprit : "La Nuit porte conseil ainsi que les Ă©toiles. Cela me rappelle une ancienne prophĂ©tie :

Quand l'invité du hasard
Enfermé par mégarde
Rendra la terre Arable
Il retrouvera l'espoir
La faux il devra suivre
Et la muraille franchir"

      Racoon se rassura, peut ĂȘtre que le Sir Ă©tait sur la bonne voie, de retrouver une activitĂ©, de retrouver un sens de la collectivitĂ©, de l’entraide, avec les autres, et pour lui-mĂȘme.

      Lorsque Racoon eut fini de rĂ©colter dans son champ et se rendit sur la grande place, pour discuter avec les PolarĂ©ens. Il conta ses derniers Ă©changes constructifs avec le Sir, mais les paroles que Tehani rapporta firent descendre les quelques espoirs qui avaient gagnĂ© les habitants. Tehani rĂ©pĂ©ta les mots de Sir Ramix :

"Tiens, t'es un nouveau, toi !!! Tu veux bien aller me chercher 50 sacs de pierres en paiement pour mon labeur aux puits ? Faut voir avec Yanemir normalement !"

      Ramix se pensait malin en ayant Ă©voquĂ© le Yanemir sachant qu’il Ă©tait absent, mais il ne semblait pas avoir compris que les PolarĂ©ens Ă©taient une communautĂ©, et si l’un des fondateurs avait commandĂ© un travail, la communautĂ© l’aurait su. Les habitants de Polaris Ă©changent beaucoup et discutent Ă©normĂ©ment. S’il y a certes des rĂŽles, la cohĂ©sion et la lumiĂšre de Solweig font que tous sont Ă©gaux.

      MalgrĂ© les mains tendues, Sir Ramix continuait Ă  se servir sans mĂȘme remercier Solweig. MalgrĂ© les tentatives des PolarĂ©ens pour redonner de la lumiĂšre au Sir Ramix, celui-ci continuait de mendier. MalgrĂ© l’aide dĂ©ployĂ©e tous les jours de bon cƓur, Sir Ramix essayait de se jouer des Polaris. Malheureusement pour lui, il en faut beaucoup pour tromper vraiment cette citĂ©, et pour lui faire perdre espoir en la valeur de la vie et la bontĂ© de chaque Ăąme.

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âžș Au 37Ăšme jour, une des barricades de l’enceinte de la ville fut totalement dĂ©montĂ©e, afin d’ouvrir les yeux au Pirate sur sa possibilitĂ© de sortir, pour lui montrer que Polaris n’était pas hostile et souhaitait aider cette Ăąme en peine. Les puits Ă©taient toujours accessibles, les champs Ă©galement, certains Ă©taient prĂȘts Ă  recevoir des semis. Des chantiers en construction Ă©taient prĂȘts Ă  recevoir de la main d’Ɠuvre.

      Mais le Sir ne l’entendait pas de cette oreille, aussi glissa-t-il Ă  l’une de Thini, qu’il n’avait pas recroisĂ©e depuis leurs Ă©changes de l’avant-veille et comme pour crĂ©er de la tension : "Sache que selon la doctrine, ce qui est Ă  toi est Ă  moi. Retourne donc mĂ©diter cette vĂ©ritĂ© au lieu de m'insulter de voleur."

      L’intrus faisait peu d’efforts, mais avait enfin rendu une petite partie de l’eau. C’était un dĂ©but, et Thini y voyait un dĂ©but de rĂ©demption, un Ă©veil de sa conscience, un pas sur la voie de Solweig ! La dĂ©esse allait ĂȘtre fiĂšre quand ce long pĂ©riple serait accompli et que ce pirate serait un elfe bon. Seulement
 le chef avait parlĂ©. Si ce visiteur ne voulait vraiment pas accepter l’aide, Polaris ne pourrait pas l’aider tant qu’il ne le voudrait pas lui-mĂȘme. À contrecƓur, Thini allait programmer la destruction de la barricade Nord. C’était vraiment dommage, elle avait eu de si Grands Projets pour lui ! Elle aurait pu rĂ©ellement le rendre meilleur


      â€œL’insulter de voleur”... Sir Ramix n’avait donc rien compris. Polaris ne le considĂšre pas comme un voleur. Cet elfe est une Ăąme en peine, qui noie sa peine dans l’alcool, qui mendie sans l’admettre, qui refuse les mains qui souhaitent l’aider. Qu’il refuse la lumiĂšre des PolarĂ©ens, cela n’était pas dramatique, mais Polaris espĂ©rait surtout que Sir Ramix accepterait sa lumiĂšre Ă  lui. Ses habitants ne perdaient pas espoir.

      Le Pirate continua de se servir en se croyant voleur, il se persuada qu’il entourloupait parfaitement les gens, il Ă©tait convaincu qu’il Ă©tait le plus malin, mais tout le monde avait de la peine pour cet elfe, et, empli de pitiĂ©, le laissait prendre dans les vivres et s’enterrer dans ses illusions. Car d’aucun savait que le Sir Ramix Ă©tait un mendiant, un nĂ©cessiteux venu chercher la LumiĂšre de Solweig, mais l’ayant finalement fui, pour une raison qui lui est propre.



 

âžș Au 38Ăšme jour, le Sir Mendiant fuit.

  • 8
  • 1
16/04/23 20:41 - #763
  • Elfes
  • Femme
  • Valdania
  • Polaris
Yonali
Le scribe

[Les rĂ©actions et retours sont les bienvenus ♄]

17/04/23 15:27 - #773
  • Elfes
  • Femme
  • Valdania
  • Polaris
ananais

Si un jour, par Polaris vous passez, ne soyez pas Ă©tonnĂ© d’entendre cette ritournelle. Issue de cette lĂ©gende, les PolarĂ©ens aiment Ă  la chantonner :

Il court il court, Sir Mendiant,

Le voleur de Polaris,

Il court il court, Sir Mendiant,

Ce pirate, quel fainéant !

Il est passé par les puits,

Il repassera aux champs


Il court il court, Sir Mendiant,

Le voleur de Polaris,

Il court il court, Sir Mendiant,

Ce pirate, quel fainéant !

  • 5
  • 2
19/04/23 20:10 - #801
  • Nains
  • Homme
  • Taps
OctopusJasc

Le nain s'affairait aux chantiers lorsque qu'un groupe d'enfant le dérangea.

Lui qui avait l'habitude de d'Ă©couter l'apparent silence du dĂ©sert pour se repĂ©rer, son ouĂŻe fut mise Ă  mal par une comptine chantĂ©e Ă  tue tĂȘte.

Ne reconnaissant pas l'air, il prit alors quand mĂȘme le temps de l'Ă©couter.

Rare sont les chansons à traverser le désert et il fut étonné d'entendre la ville de Polaris citée dans celle-ci.

Le nain réajusta son chapeau puis alla voir les marmots.

"Dites donc, oĂč vous avez entendu cette chanson ?"

Le groupe se regarda briÚvement puis un garçon prit la parole.

"C'est l'troubadour d'la taverne hier. Y racontait une histoire sur un m'sieur qui sent l'cactus avarié et le pipi.

L'sir, y traverse l'désert pis y pille les puits et fermes et y vole les gentils de Polaris. "

Le nain eu une mou étrange, mélangeant l'amusement d'entendre l'enfant et l'inquiétude.

"Et ce troubadour, il en a dit plus sur ce "sir" ?"

L'enfant était enjoué, un "grand" l'écoutait. Enfin si on pouvait dire ça d'un nain.

"Oui, y dit qu'l'sir mendiant y est pirate d'Houba... Habou...Hou... "

Le nain coupa net la parole Ă  l'enfant.

"Ubar... Si vous entendez quelqu'un qui vous dit de venir de lĂ  bas, ne lui parlez pas et allez tout de suite voir la garde... Merci les mĂŽmes!"

Le nain filait en vitesse vers le palais, un Sir d'Ubar qui sentait le cactus avariĂ© ne pouvait ĂȘtre que Sir Ramix qui avait eu les mĂȘme agissements quelques semaines plus tĂŽt au Royaume.

Avec le récent raid de Basarad, les pirates n'étaient plus une menace lointaine mais devenaient une menace sérieuse.

  • 1
  • 3
20/04/23 20:07 - #818
  • Humains
  • Homme
  • Solweig
  • La Faille
Smir9

En revenant de ses corvĂ©es quotidiennes Asmirov s'arrĂȘta pour souffler un peu. Il Ă©tait extĂ©nuĂ© du labeur accompli au royaume. Il regarda le dĂ©sert au loin et commençait Ă  envier les nomade qu'il avait rencontrĂ© dans cette direction la semaine derniĂšre. Ou bien Ă©tait-ce le mois dernier? Ses compĂ©tences de repĂ©rage dans le temps et l'espace ne fonctionnaient pas avec le ciel de cette planĂšte. La vue au loin de son acolyte Avel Egerzhour le sorti de sa torpeur.

C'est bien la premiÚre fois qu'il voyait le nain si pressé, il commençait à bien le connaßtre, cela ne ressemblait pas à la force tranquille qu'il avait l'habitude de cÎtoyer.

"Hey L'ami ! Ohé..."

Pas de réponse, son ami était trop loin, trop dur de la feuille ou surtout trop pressé pour se retourner.

Il entendit plus tard dans la soirée des rumeurs à propos d'une chanson, le nain aurait entendu un troubadour conter nos malheurs.

Serait-ce la raison du comportement de son ami ? Il n'agirait pas ainsi pour une simple chanson. Soit il n'est plus ivre et la raison l'aurait dĂ©finitivement quittĂ©, soit cette histoire cachait quelque-chose. Il se rendit au Palais pour en avoir le cƓur net.

AprĂšs une brĂšve investigation il comprit que les chants contaient les mĂȘme forfaitures qu'ils subissaient ici mais venaient de contrĂ©e assez lointaines.

"Mais attendez, le vieux fou qui m'a agressé ne s'appelait pas Sir Amisse ! Il puait l'alcool, certes, mais a dit s'appeler Bille Russe ! Il ne m'a pas tué pour autant mais m'a asséné de violents coups avec son grimoire"

Le nain tiqua Ă  la description du bougre
.

"BYURUS ! Pas BilleRusse ! Le garnement que vous dĂ©crivez est au temple en ce moment mĂȘme! Je l'ai pris pour un pĂšlerin quelconque. La barbe, le grimoire, cette odeur qui semble tant vous dĂ©ranger, pas de doute, c'est... "

Asmirov le coupa.

"S'il est au temple alors notre roi est en danger ! nous devons le secourir, j'espĂšre qu'il n'est pas trop tard "

Ils se dirigùrent avec hñte vers le temple, la nuit tombait


DĂ©cidĂ©ment cette journĂ©e contraignait le nain Ă  dĂ©voiler une vitesse Ă©patante. EspĂ©rons que la nuit en fasse de mĂȘme quand Ă  sa force.

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