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HRP: Afin d'éviter d'empiéter sur le topic de Polaris suite à un évènement imprévu, j'ouvre celui pour le RP en cours. Pour prendre connaissance du préambule, vous pouvez lire les messages d'Avel et Asmirov ici https://terrajdr.com/forums/la-taverne/rp-la-legende-du-sir-qui-mendiait/1

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Cela faisait longtemps que les cloches n'avaient pas sonnées dans le Royaume d'Istharie mais elles se s'arrêtaient plus depuis ce midi.

La cohue montait en ville pendant que la garde veillait à garder femmes et enfants en sécurité.

Istharie a toujours refusée de payer le tribut que les pirates voulaient imposer aux peuples du désert.

La soit disant dette de sang réclamée par le grand Judas suite au sac d'Ubar était risible par rapport à la destruction avérée d'Isthar par les pirates.

Ceux-ci n'avaient toujours pas compris que le Royaume ne plierait pas devant leurs menaces et continuera à se battre pour sa liberté et celle de son peuple.

La venue de Sir Ramix, quelques semaines auparavant, semblait être un repérage et celle très récente de Basarad semblait être le coup d'envoie de la bataille à venir.

Alors qu'Avel courrait le plus vite possible vers la capitale, il croisa Asmirov expliquant que le roi se faisait attaquer au temple et que d'autres pirates s'amassaient devant les murailles du royaume.

Le nain devait s'assurer que la garde avait les bonnes consignes pour l'état d'urgence et décida de continuer sa route à la capitale.

Une fois ce problème réglé, il était temps de d'aller au front mais Avel eu une surprise de taille.

"Mais roi Hendriix, que faites-vous là ? Je croyais que vous étiez en danger ?!"

Le roi sourit au nain.

"Ne t'inquiètes pas pour moi mon bon Avel, un ivrogne m'a agressé au temple mais ton confrère a pu venir me soigner à temps pour que je puisse l'occire et m'expliquer pourquoi les cloches sonnent.

Je vais m'occuper de la garde, pars aider Asmirov. Ce n'est que le début du combat et nous aurons besoin d'hommes comme toi au front".

Au cœur de la nuit, monté sur son chameau drapé de blanc, le grand Judas observait la silhouette sombre de l'affreuse capitale du royaume d'Istharie. Ses palissades de fortune protégeait à peine ses habitants, ses fermes n’étaient même pas toutes exploitées et pourtant le grand temple, ses dédaigneuses ziggourats et ses grands jardins étaient déjà terminés.

Quel souverain pouvait faire montre d'une telle arrogance ? Quel souverain méprisait ainsi la vie de ses servants ? Quel souverain dirigeait si mal et avec tant d'inconscience ?

Qu'importe après tout ? Même le roi le plus magnanime du monde méritait de frire dans l'huile s'il ne payait pas le tribut. Le pauvre Hendriix aurait pu être le plus sage des empereurs ou le plus stupide des roitelets, son erreur mortelle avait été de tenir tête aux mauvaises personnes.

Pour les pirates la guerre, le pillage et la demande de tribut se présentent comme des modalités pleinement légitimes d'accumulation de ressources. Si pour certain clan le fait de s'approprier des biens par la guerre est devenue moralement illégitime, dans d'autre monde, d'autre planète que celle de Terra, la pratique du pillage dans un contexte de guerre ou d'une demande de tribut est assez généralement admise comme légitime. Non seulement le pillage apparaît dans l'histoire comme un aspect normal de l'activité guerrière, mais il en constitue parfois même une motivation importante, voire le mobile premier.

Les Pirates d'Ubar, peuplade qui est apparue dans les premières heures de Terra, est un exemple typique de ces peuplades guerrières dont l'existence a été marquée par des relations conflictuelles, dans lesquelles les expéditions militaires, l'exaction d'un tribut et la prise d'otages ont joué un rôle de premier plan.

Le tribut est une contribution périodique qu'une partie fait à une autre en signe de soumission ou d'allégeance. Le tribut peut être constitué de bien de valeurs, de production agricole, de pierres ou de services. Cette contribution a parfois une valeur monétaire infime et est uniquement symbolique.

Basarad devait se rendre en premier lieu chez cette secte de fanatique au pied de la montagne Vigilante don le feu ne s'éteint jamais, l'Ordre du feu sacré. L'ordre ne payait toujours pas de tribut et le temps était venu de leur donner une leçon.

Il croisa la route de Kurki une bâtisseuse, il n'en fit qu'une bouchée, plus loin se fut au tour de Scouif.

Puis Kurki qui revenait de la pyramide commençait à insulter le vampire pirate ne lui laissant pas d'autre choix que de lui imposer le respect, une deuxième fois. Après ces trois meurtres Antarès se résolut à payer un Tribut.

Mais la mission n'était pas terminée pour autant, il devait maintenant se rendre en Istharie où le vilain roi Hendrix refusait lui aussi de payer son tribut. Il ne devait pas se rendre compte du danger qu'il faisait encourir à son peuple ainsi que les retards de construction que son avarice engendrerait.

Istharie est une drôle de cité, avez-vous remarqué que le vilain roi Hendrix règne seul en despote sur sa cité? Il n'y a pas d'Archimage, d'Intendant, de Trésorier ni même de Contremaître. Le roi n'a t-il confiance en personne?

Une fois sur place Basarade s'attaqua au sourcier BOOpy puis à la princesse Alyss. Il implora la princesse de parler à son père le vilain, de lui faire entendre raison. Mais ce fut peine perdue.

La réponse de celui-ci fut sans appel, je cite: "plutôt crever" qu'il répondit.

Soit, mais ce ne sera pas seul, car bien que Basarade semblait être seul, c'est toute une armée de pirate qui fondit sur la ville et renvoya tout le monde à la pyramide.

Il ne restait plus qu'Avel Egerzhour le plus sage d'entre eux, il fut décidé de le laisser vivre afin d'entamer les négociations.

Mais que va t il se passer?

Vous le saurez prochainement.

Plus tard on demanda à Basarad ce qu'il pensait, des demandes de tribut et des renvois à la pyramide était-ce une pratique indigne?

- C'est une question de principe, si on laisse passer c'est tout le système qui s'écroule, répndit-il.

- Et vous ne regrettez rien? Tous ces innocents punis pour les décisions d'un seul.

- Bien sûr que si, répondit Basarad, agacé. Mais je ne peux laisser mes sentiments remettre en cause l'un des fondements même de notre justice. Cela m'a torturé, vous pouvez me croire, mais je n'avais pas le choix. Leurs cas serviront d'avertissement. Il faut parfois faire des sacrifices pour protéger le futur.

La bataille fût brève.

Le roi avait relaché son attention après sa victoire contre Byurus et n'avait pas remarqué que les pirates l'avaient suivi à la capitale.
A peine avait-il fini de donner ses consignes à Avel que la lame de Basarad s'abbatit dans son dos et le metta au sol.
Le chef d'Ubar sembla incanter quelque chose et le corps d'Hendriix disparu dans cette manifestation typique de ceux qui retournent à  la pyramide.

Le nain fût  quant à lui pris à parti par Ortanko, un guerrier vampire d'Ubar dont la triste réputation continuait à alimenter les histoires de tous les troubadours de Terra.

Alors que le duel faisait rage, Avel cru que son heure allait passer. Malgré le répondant du nain, le vampire tapait fort et savait où viser pour tuer.

Mais la volonté divine semblait toute autre. Ne sachant pas par quel miracle, la chaleur de Solweig l'enveloppa quelques instants pour lui permettre de reprendre ses forces et se remettre sur pied.

Au même moment arrivèrent le grand Judas et une elfe encapuchonnée.
Avel semblait avoir plus de valeur vivant que mort pour l'instant et sur quelques mots des pontes d'Ubar, Ortanko cessa son assaut.


Le nain revint alors à la réalité ne pu que constater le chaos semé par Ubar.
Des gardes gisaient sur le sol de la place royale mais le tumulte s'était tut en ville.
Il ne pouvait qu'espérer que les habitants du Royaume aient eu le temps de fuir plutôt que subir les attrocités que les brigands leurs reservaient.


Ces malandrins, ces pirates, qui utilisent des mots plus grand qu'eux pour commetre leurs immondices et inventer des excuses à leur soif de tueries et de violence.

Avel fulminait, ces maudits Ubarites se prônaient défenseurs de liberté mais ne voulaient qu'asservir les autres peuples sous de faux prétextes.

Ils avaient tenté de réitérer la destruction d'Isthar sur le Royaume qui était composés de réfugiés de tous bords.
Avel retenait ses larmes de rage et de tristesse à la vue de tant de mensonges.
Ubar pensait avoir le droit de vie ou de mort sur les peuples du désert, persuadés que les terralistes devaient se soumettre à eux.

"Jamais nous ne plierons devant le mal" se repetait-il alors que le précieux grand Judas paradait dans sa robe blanche immaculée  tout en s'adressant à lui.

Celui-ci n'eut malheureusement pas l'intelligence de s'adresser convenablement au conseiller du roi et ne fit qu'attiser sa rage.

Asmirov regardait ses mains pleines de sang. Il avait passé sa vie à tuer pour le compte des puissants et le voilà maintenant assassiné dans sa nouvelle réincarnation, quelle ironie !

Cet endroit serait-il le purgatoire sur mesure qu'il mériterait? Qu'en serait-il pour ses concitoyens, et ses assaillants? Ce lieu ne peut pas être l'enfer personnalisé d'autant d'âmes. D'autant plus qu'ici certaines vivent leur meilleure vie, littéralement.

Non, l'enfer, c'est les autres ! C'est le pirate qui l'a agressé avec son grimoire, c'est le protagoniste de la chanson venue de Polaris, c'est celui qui a pillé les ressources de son village, c'est celui qui a tué le roi, c'est celui qui l'a abattu cette nuit.

Il prit une poignée de sable dans sa main et serra très fort tout en sentant une colère immense le gagner. Il essaya de se calmer. Mourir et revivre, maintenant il savait faire, que cela soit de la main d'un autre finalement ne change pas grand chose. C'est le travail accompli qui est gâché. Les derniers jours de labeurs, les projets agricoles et religieux. Un sentiment d'impuissance et de fatalité le gagna.

Traiter avec des pirates est difficile mais ce n'est pas si complexe : ils confrontent, ils gagnent ou ils perdent.

- Qu'allons nous faire maintenant ?

Asmirov se demandait quel genre de fourberie les pirate allaient maintenant leur faire subir. Parmi les nombreuses questions qui trottaient dans sa tête une revenait : "A quoi bon négocier avec quelqu'un qui n'a pas les clés du coffre ?"

Il était certain que les Pirates attendaient quelque chose de particulier, leur tribut n'étant qu'un prétexte. Pourquoi tenter de cacher tant de cruauté et de noirceur derrière de si belles paroles si ce n'est que pour banaliser leur sadisme. "Donnons leur ce qu'ils veulent, ils reviendront demander le double. refusons et ils doubleront notre douleur."

Sa résistance mentale vacillait alors, à l'instar de sa résistance physique qui l'avait abandonné la veille. Il perdait la foi... Restait alors les souvenir des rencontres à la Caravane. "Tous les peuples ne sont pas comme eux. Peut-être notre douleur leur laissent-ils du répit." Voilà les dernières pensées auxquelles il pouvait s'accrocher maintenant. L'air du Sir mendiant tournait dans sa tête, il esquissa un faible sourire puis une larme coula le long de son visage.

Depuis le palais du roi Hendriix qu'il occupait désormais, le grand Judas s'était remit à la rédaction de ses fameux courriers. Dans ce qui avait probablement été un bureau de ministre il avait établit le sien, une fois les meubles défenestrés et son tapis de voyage étalé au sol l'endroit prenait presque un air d'Ubar. Suffisamment en tout cas pour la tâche à venir.

Déroulant ses petits parchemins il prépara une missive pour chaque habitant d'Istharie. Sur leur trajet vers la ville il serait facile d'envoyer un messager les intercepter.

la bataille fut brève en effet.

Au jour 43: juste avant minuit sur la capitale d'Istharie.

Basarad attaqua le vilain Roi Hendrix sans montrer la moindre pitié. En effet, il avait préféré construire 1 temple et 3 monuments, des belles routes et de beaux jardins au lieu de faire bâtir des murailles et des portes pour protéger son peuple. Il méritait son sort et il succomba à ses blessures. Cette attaque était le signal, les Pirates qui attendaient aux alentours de la ville chargèrent peu après minuit.

Au jour 44: juste après minuit.

Il acheva Asmirov toujours sur la capitale, il le laissa au sol pour achever Alyss qui se trouvait non loin dans sa maison aux prises avec Nalva.

La bataille se termina avec la chute de la princesse, cela ne dura qu'une trentaine de minutes en tout et pour tout. Le sourcier se trouvait déjà à la pyramide. En vie, ne restait que le conseiller du roi.

Nalva soigna les blessures des pirates, car l'air de rien les assiégés savaient se défendre. Seul Byurus ne se releva pas, car vraisemblablement les dieux ont beugué sur la résurrection. Celle-ci est pour l'instant indisponible aux pirates. Tout le monde gisait au sol, il fallait maintenant libratiser les vaincus pour que personne n'interrompe les négociations avec Avel.

Une fois fait, Basarad fit le tour pour s'assurer que tous avaient belle et bien été renvoyé à la pyramide. Il ne trouva personne, la cité était à nouveau silencieuse, propre, nettoyée de ses cadavres. Les cloches ne sonnaient plus, une nuit calme s'annonçait.

Il trouva une chambre dans le palais pour passer la nuit et sombra dans un profond sommeil jusqu'au petit matin. Au matin il s'en alla surveiller l'entrée, enfin des entrées il y en avait partout, mais il se posta à l'endroit où il semblait qu'une future porte devait se construire.

l'attente s'installa...

Au jour 44: midi. Basard rejoint les autres pirates restés non loin de la cité. Les négociations avançaient, sa présence n'était plus nécessaire. En chemin il refait le scenario dans sa tête....

le Grand Judas a renvoyé Hendrix, Ortanko a renvoyé Alyss, et moi il me reste encore mon sort Libra, pourtant il n'y avait plus personne?

Sans doute quelqu'un d'autre avait renvoyé Asmirov pensa le vampire.

Au jour 44: peu avant minuit: Un cris venant de la cité arriva aux oreilles des Pirates "Alerte générale la bande, j'ai été trahis, c'était un guet apens haa aaargh ..."

Au jour 45: juste après minuit Basarad court en ville pour voir ce qui se passe.

L'attente avait été longue. C'est pénible de devoir rester sans rien faire, se prendre une raclée pas méritée, ravaler sa fierté et attendre. Mais la vengeance est un plat qui se mange froid. Après tout, il n'était pas revenu à la vie pour rien!

Quelques heures auparavant…

Agonisant, Asmirov se souvint de l'entrainement de son enfance, Les techniques de survie de bases. Il se rappela aussi la puissance des prières dans ce monde qui lui permettait de soigner ses compagnons grâce à sa force spirituelle guidée par Solweig. Il savait que sa lumière ne l'avait pas encore quitté. Cela lui demanderait plus d'énergie que pour soigner Avel Egerzhour mais il savait qu'il pouvait revenir. C'était le moment opportun pour fuir. L'attaque éclair d'Ubar les avait prit de court. Il savait qu'il devait battre en retraite pour établir un plan.

Asmirov se tenait maintenant devant Le grand Judas. Ce dernier pissait le sang d'une plaie béante.

- Alors, elle est moins immaculée maintenant votre jolie robe !

Son sang coulait encore de l'arme d'Avel.

Ce dernier n'avait pas trainé à se ruer sur l'homme qui l'avait tant offensé dès qu'il comprit que son ami était sur le point d'agir. S'en suivi d'une chasse aux pirate les plus proches.

Quelques minutes plus tard, Asmirov croisait vaillamment le fer contre Ortanko qui ne cessait de riposter. Avel coupa court à ce combat, et à Ortanko par la même occasion. Il n'avait pas le temps car Basarad Ban sorti de nul part venait se joindre à cette danse macabre.

Le sable est encore chaud et rouge de cette bataille. Mais Asmirov ne peut le contempler. Sans qu'il sache comment, une sombre magie l'a ramené à la pyramide.

Le nain avait pris son mal en patience mais cela finit par payer.

Alors que le "Fantôme d'Ubar" le prit à parti, dans la salle du trône, pour essayer d'extorquer les maigres réserve du peuple d'Istharie, Avel avait écouté le vent.

Son ami de toujours l'avait encore une fois aidé.

Jamais il ne fut déçu du vent, toujours là pour lui porter conseil et l'alerter des danger du désert, il apportait cette fois une très bonne nouvelle.

Un son familier et lointain résonnait dans ses oreilles, il n'était pas le seul combattant à avoir survécut et un tintement au rythme particulier de dagues qui s'entrechoquaient lui redonna de l'espoir quant à l'issue de la bataille.

Son ami Asmirov n'était pas loin.

Alors que l'hémorragie interne causée par Ortanko et le discours de Judas épuisait le nain, celui-ci puisa dans ses forces.

"Bientôt" se dit-il, "Encore quelques mètres, il faut gagner du temps"

Le nain répondit à l'Ubarite sans démordre sur la liberté de son royaume et avec toute la verve qui pouvait lui être connu.

"Du temps, encore un peu de temps..."

Son imposant masque cachant le moindre détail de son visage, impossible de savoir si le "Fantôme" avait sourit de moquerie ou avait fait une mine de dégoût en écoutant le nain.

Mais le grand Judas se voyait déjà vainqueur, trop sûr de lui, conspirant déjà à vouloir faire sa propagande malsaine auprès des Isthariens.

Il avait cependant oublié deux choses, qu'un Istharien ne se laissera jamais abattre devant la menace et que malgré le statut de conseillé du roi et diplomate d'Avel, ce n'était pas la plus brillante des idées de pas l'avoir mis au fer et ni enlevé son arme.

Le son des dagues était proche

C'était le moment.

Alors qu'Asmirov sortait de l'ombre, Avel rassembla toute sa force et assena un puissant coup d'épée au pirate.

Il n'eut pas long pour mettre son ennemi à terre et lui plaquer la pointe de son épée sur la gorge.

Il prenait alors le temps de lui dire quelques mots et l'acheva en enfonçant sa lame.

A bout de force, le nain s'écroulait mais Asmirov savait qu'il avait encore besoin de lui pour le reste de la bataille et l'aida à se relever.

Beaucoup de pirates restaient dans et hors des murs.

Usé par le sang qui remplissait peu à peu ses organes et mû par la volonté de sauver son peuple et l'honneur du royaume, le nain était rentré en transe.

Lui qui était d'habitude si calme et réfléchi, porter atteinte au peuple du royaume était toucher à ce qu'il avait de plus cher.

Dans une rage jamais vu part les Isthariens, le nain avait presque atteint l'état des berserkers des légendes de Nidavellir.

A peine sorti de la ville, il vit Asmirov aux prises avec Ortanko et il se rua sur le vampire pour lui faire payer au centuple ce qu'il avait subit la veille.

Laissant Ortanko pour mort, il ne n’essayât même pas de se réfréner lorsqu'il aperçu alors Basarad au loin.

Il vu son ami tomber sous la lame du chef brigand et assenant un ultime coup failli envoyer Basarad à la pyramide.

Malheureusement, les Ubarites étaient venu nombreux et organisés.

Il n'était plus possible dans la rage d'Avel de distinguer tous les éléments.

Les sous-fifres de Basarad lui tombèrent dessus et alors la rage s'apaisa aussi net qu'elle était arrivée...

HRP: On a eu quelques beaux échanges avec Judas en privé, je laisse un peu de temps aux joueurs pour conclure la bataille et nous ferons un petit retour dans le passé pour que vous voyez ce qu'il s'est passé dans la salle du trône ;)

Alors que Ortanko se reposait tranquillement après sa croisade, qu'elle ne fut pas sa surprise d'être réveillé par un coup de lame raté dans son sommeil.

Sortant de sa torpeur il vit Asmirov d'Isthar plein de poussière, il avait cru l'entendre trebucher sur un caillou au moment de son attaque et celui-ci se blessa avec sa propre arme.

Le second coup ne toucha Ortanko que légèrement, probablement que sa chute avait légèrement altéré ces mouvements.

Alors Asmirov c'est comme ça que tu compte défendre ta citée? lança Ortanko

Pris au dépourvu Asmirov tenta par 3 fois encore de s'en prendre à lui, en vain.

Oh bordel, j'ai souvenir d'enfants vampire qui ont plus de force que toi dit il en hurlant de rire

Pris de panique et essayant de se concentrer, Asmirov réussi à égratigner une nouvelle fois Ortanko.

Eh beh tu t'es fait encore plus mal que tu ne m'en a fait. Retourne chahuter des chats dans ta citée vide d'ames petit. La guerre c'est pas pour les chochottes dans ton genre.

Alors que Ortanko hurlait de rire voyant son agresseur s'enfuir, il fut atteint dans son dos par un violent coup qu'il ne le blessa pas, sa cote de mailles avait blessé son assaillant. Il eu à peine le temps de faire face à son adversaire qu'il vit Avel lui assener 2 coups avec une arme qui le clouerent au sol.

Ça vaut bien 2 Polariens et 2 Isthariens pour clouer le Fléau au sol. Bande de pleutres. Dit il avant de rendre l'âme.

Avel s'était réveillé dans le silence le lendemain de la bataille.

Il n'avait plus aucun souvenir après avoir tranché la gorge du grand Judas, il lui restait juste le sentiment que son corps avait pris le dessus pendant que son âme et son esprit étaient cloisonnés au fin fond de son être.

Les dieux semblaient une nouvelle fois l'avoir épargné et les pirates avaient quittés la ville.
Peut-être avaient-ils été déstabilisés par la contre attaque ? Ou bien avaient ils simplement abandonnés car ils n'arrivaient pas à crocheter les réserves de la ville ?

Avel n'en su rien mais s'en contenta, ce qui était important était la sécurité du peuple d'Istharie.

La capitale était vide et le nain fulminait.
"Foutus pirates, foutus roi.
Incapables de comprendre un acrostiche et incapable d'apprendre la diplomatie."

La rage s'était éteinte au moment où il s'était écroulé sur le champs de bataille mais la colère et la tristesse étaient toujours là.

Bien que le nain partageait la vision du roi de ne pas plier face aux Ubarites, il ne partageait pas ses méthodes.
L'armée était encore trop faible et le royaume pas assez protégé pour se permettre de jouer avec le diable et il aurait mieux fallut reculer pour mieux sauter dans le précipice qu'était un conflit avec les démons des sables.

Avel était las.

Las des remontrances, las des actes et des mots inconsidérés, las de ne pas réussir à protéger les faibles comme il le faudrait.

Toutes les questions qu'il se posait depuis bien longtemps, autour d'une pinte avec son fidèle ami Asmirov, prenaient maintenant  forme après le fiasco de ces derniers jours.

Alors qu'il attendait le retour de la pyramide de ses collègues et de la famille royale,  Avel prit le temps de rassembler et aider les citoyens qui avaient pu se cacher lors de l'assaut.

Les pleurs des enfants et le traumatisme apparent des adultes transpercerent son coeur d'une douleur bien plus vive que tous les coups d'épées que les pirates avaient pu lui asséner.

"Ce n'est plus possible" se repetait-il comme un mantra.

Seul le retour de ses amis arriva à lui réchauffer un peu le cœur.

Puis ce soir là, ouvrant sa dernière bouteille d'Hydromel de betterave et se tournant vers son plus fidèle ami, il lui posa la plus importante des questions.

"Et maintenant, que fait-on ?"

Après sa mort, Byurus avait pris le chemin le plus court pour retourner dans la nouvelle Ishtarie.

Le chemin des damnés, c'est ainsi qu'il l'avait surnommé : les vaincus de chaque camp formaient une file indienne afin de revenir sur les lieux des hostilités au plus tôt et fatalement, la plupart d'entre eux mouraient sous les coups de l'adversaire. Le chemin était une infâme zone de non droit. Ironiquement, ce chemin passait par les ruines de l'ancienne ville d'Ishtar qui servait de point de repère à la Caravane. Trente ans plus tard, ces ruines assistaient donc en silence à une parodie du conflit qui les a jadis détruites.

Etonné de croiser Byurus sur les anciennes Terres d'Isthar, Zik, de part ses anciennes batailles avec Ubar préféra faire profil bas, et continua sa route en le surveillant de loin. Où pouvait t il donc aller ainsi ? A l'Est, c'était son antre et à l'Ouest, sa direction , ... mon Dieu, Istharie !!! Que se passe t il ???

L’histoire n’est qu’un éternel recommencement. Telle est la première véritable leçon que la petite Mastani de six ans avait apprise, lors d’une nuit terrible il y a trente ans, lorsque sa vie, sa maison et tout son clan s’étaient effondrés, victime de la vindicte d’une faction pirate. Cette nuit-là, le pavillon d’Ubar avait flotté sur un monde en flammes, et l’enfant avait fui, avec sa fratrie, sous la tutelle de quelques survivants aguerris et citoyens traumatisés.

Et voilà que l’histoire se répète. Inexorablement. À la lisière des ruines, perchée sur le sommet des toits à demi écroulés de l’ancien palais, Mastani observe une longue ligne de voyageurs arriver depuis la pyramide. Ils traversent l’enceinte des vestiges, dépassent le dragon de pierre, contournent Sit’har, le campement permanent ; puis passent près de la silhouette encore majestueuse de l’ancienne porte avant de continuer leur chemin en direction du Royaume d’Istharie.

Mastani en reconnaît certains. Son propre frère Hendriix, la jeune princesse Alyss sa nièce, le conseiller Avel avec qui elle a échangé plusieurs courriers, Asmirov qui a récemment conclu un accord commercial avec la Caravane. Il y en a d’autres, qu’elle reconnaît également : la silhouette du vampire Basarad Ban qui fait courir un frisson d’appréhension le long de son dos, le masque de Judas avec qui elle a également maintes fois correspondu. Même Nalva est passée dans les parages. Elle distingue également Byurus, de loin, mais refrène son envie de courir l’interroger sur sa foi : ce n’est pas le moment.

Non, Mastani se tient à distance, agrippant nerveusement la main de Nillaste pour quémander une part de réconfort, dans un respectueux silence, comme le reste des Marche-sables qui contemplent cette marche funèbre.

La guerre est là.

Ubar est venu. Un royaume prospère mais fragile vacille, au bord de la chute, perdu par la faiblesse de ses dirigeants. Une enfant se trouve prise au milieu d’un conflit sanglant.

Et l’histoire recommence…  

... Au jour 45 juste après minuit.

Après avoir entendu les appels à l'aide, Basarad court en ville voir ce qu'il s'y passe.

En chemin il tombe nez à nez avec Asmirov et Avel Egerzhour qui venaient de mettre à terre Ortanko. Il se jette immédiatement dans le combat sans trop se poser de questions.

Le terme de "danse macabre" illustre parfaitement cette bataille. Un enchainement de coups, de changement de cases, de positions offensives et défensives et une folle course poursuite les uns après les autres à travers les dunes de ce désert inhospitalier, composaient cette bataille.

Il y eut beaucoup de ripostes des deux côtés. Basarad n'avait presque plus de points de vie lorsqu'il dépouilla Asmirov et le renvoya à la Pyramide.

C'était maintenant au tour d'Avel Egerzhour.

Attaque, riposte, contre attaque. Les deux combattants finirent épuisés. Seulement une pincée de points de vie les séparaient de la mort. Mais ils n'avaient plus la force de continuer. C'est alors que Moggo arriva pour terminer Avel et en finir avec cette rixe.

De retour près du groupe de pirate, Basarad comprit ce qu'il s'était passé.

Au jour 44 peu après minuit. Asmirov une fois à terre, profita de l'agitation de l'attaque pour: implorer Solweig de le ressusciter et vite partir se cacher.

Pendant la nuit, il est revenu soigner Avel Egerzour resté au palais.

Durant la journée, les Pirates sortirent rejoindre le groupe qui combattaient les deux Golems à L'est de la cité d'Istharie ,laissant le Grand Judas seul avec Avel.

Et c'est peu avant minuit, que ces fourbes d'Asmirov et Avel assassinèrent le Grand Judas.

Ils avaient parfaitement joué avec les moyens à disposition. Basarad ne pouvait que reconnaître la précision et la beauté de la stratégie mise en place. C'était de redoutables adversaires et il n'attendait qu'une chose, pouvoir les affronter à nouveau.

Désorganisés par ce spectaculaire retournement de situation, les Pirates ne pouvaient que fuir Istharie. Ils se concentrèrent alors sur les Golems à proximité de la cité.